La bataille des crayons
Lorsque j’apprenais à écrire, ma maîtresse de première année insistait pour que je tienne mon crayon d’une certaine manière. Lorsqu’elle me regardait, je le tenais comme elle le voulait, mais lorsqu’elle détournait la tête, je m’entêtais à revenir à la tenue du crayon qui me convenait le mieux.
La grâce dans notre coeur
Il y a quelques années, l’une des principales conseillères du président des États‑Unis a pris le général quatre‑étoiles Peter Chiarelli (le deuxième plus haut gradé de l’armée américaine à l’époque) pour un serveur lors d’un dîner officiel donné à Washington. Tandis que le général en question se tenait debout derrière elle dans sa tenue de cérémonie, la conseillère lui a demandé de lui apporter une boisson. Elle a alors pris conscience de son erreur, et le général a eu la grâce de la soulager de son embarras en remplissant joyeusement son verre et en l’invitant même à se joindre à sa famille au cours du dîner.
Nouveau départ
Pendant de nombreuses années, ma femme et moi avons remis à plus tard quelques rénovations majeures à notre maison. Finalement, la moquette vieille de 35 ans et les portes d’armoires de la cuisine qui s’effondraient nous ont rattrapés. Cette année, nous avons donc lancé l’opération nouveau départ ! Nous avons fait subir une transformation radicale à l’étage principal de notre maison en faisant sortir l’ancien et en laissant entrer le nouveau. Maintenant que le processus de restauration est presque terminé, c’est une joie de voir et de vivre la différence !
Conversation enflammée
Là d’où je viens, dans le nord du Ghana, les feux de brousse sont monnaie courante durant la saison sèche entre décembre et mars. J’ai vu flamber plusieurs hectares de terres agricoles parce que le vent y avait transporté de minuscules braises depuis des foyers d’incendie ou des mégots de cigarette négligemment jetés en bordure d’une route. Parmi la végétation broussailleuse et sèche, il suffit d’une petite étincelle pour allumer un feu dévorant.
Faire preuve de grâce
Quand j’étais jeune, les membres de ma famille se fâchaient souvent après moi parce que je m’appropriais tout ce que je voulais. Si quelque chose avait disparu, la solution invariable était de « regarder dans la chambre de Gina », puisque je l’avais certainement chapardé. À la juste défense de leurs frustrations, ma brosse à cheveux se retrouve souvent dans la chambre de ma fille, mes ciseaux dans la boîte d’articles d’art de mon fils, et le chargeur de mon téléphone se retrouve aussi souvent dans les mains de mon mari que dans les miennes.
Une brebis perdue
Laura a fait monter dans une remorque un bouc et un mouton qu’elle avait empruntés pour les transporter jusqu’à l’église afin d’y répéter une scène de la nativité. Les animaux se sont donné des coups de tête et se sont pourchassés pendant un moment, puis ont fini par se calmer. Laura s’est alors mise en route vers l’église, s’arrêtant en premier à la station‑service.
Notre triomphe
J’ai amorcé l’année avec beaucoup d’enthousiasme. J’ai élaboré une stratégie pour amener le ministère de la jeunesse de mon Église à aimer Dieu et les gens, et j’en ai fait part à certains collègues, puis les choses se sont enclenchées ! Eh bien, six mois plus tard, j’ai fait une évaluation et j’ai constaté que nous avions fait très peu de progrès. Le découragement m’a couvert comme un nuage noir.
Mauvaises habitudes
Notre petite fille a toujours préféré dormir à plat ventre sans oreiller. Mais l’hiver dernier, elle a développé une maladie des sinus, et la seule façon d’arrêter sa toux pendant la nuit était de la coucher sur le côté la tête sur un oreiller. Ses six années à dormir à plat ventre sans oreiller sont devenues une habitude qui l’empêchait de rester dans cette position surélevée plus que quelques instants avant qu’elle ne se tortille et s’endorme sur le ventre.
Loi et grâce
Les élèves d’une école élémentaire chrétienne faisaient la queue devant une grande table pour prendre leur repas. Au bout de la table, il y avait une pile de pommes. Un enseignant avait placé une note sur le plateau de pomme : « Prenez‑en UNE seule. Dieu vous regarde. » À l’autre bout de la table, à côté d’un grand plateau rempli de biscuits aux pépites de chocolat, un étudiant futé avait placé cette note : « Prenez‑en tant que vous en voulez. Dieu surveille les pommes. »
Abondance
L’autre jour, j’ai emmené mon fils à une cage de frappeurs de baseball et j’ai payé pour 8 séries de 20 lancers. À notre surprise, lorsque le tour s’est terminé, les balles ont continué à venir. La machine fonctionnait mal, ce qui a eu pour résultat de livrer une abondance de lancers. Cela m’a rappelé la fois où la fille de 5 ans d’un ami s’est réveillée et a dit : « La nuit dernière, j’ai fait le plus beau des rêves. J’étais sur la plage et plus de jouets que je n’aurais jamais espéré posséder se sont échoués sur la plage pour moi ! »