Une nécrologie en trois mots
Avant de mourir, Stig Kernell a fait savoir aux gens du funérarium de la place qu’il ne souhaitait pas avoir de nécrologie traditionnelle. Ce Suédois leur a plutôt donné pour directive de ne publier que trois mots pour souligner son décès : « Je suis mort. » Lorsque M. Kernell est décédé, à l’âge de 92 ans, ce sont précisément ces mots qui ont été publiés. Or, en raison de son audace et de sa simplicité, cette nécrologie inhabituelle a capté l’attention des journaux du monde entier. Par un étrange coup du sort, la curiosité qu’a suscitée cet homme par sa nécrologie en trois mots a fini par attirer sur sa mort davantage d’attention, jusqu’à celle de l’opinion internationale, qu’il ne l’avait voulu.
Remarquer le plus important
Lorsque je fais le ménage chez moi en vue d’un événement spécial, je me décourage en pensant que mes invités ne remarqueront pas ce que j’ai nettoyé, mais seulement ce que je n’aurai pas nettoyé. Cela me ramène à l’esprit une question philosophique et spirituelle de plus grande portée : Pourquoi les êtres humains remarquent-ils plus vite ce qui cloche que ce qui va bien ? On est plus porté à se rappeler la dureté que la bonté. Les crimes semblent retenir davantage l’attention que les gestes de générosité et les catastrophes, que l’immense beauté de tout ce qui nous entoure.
Pas d’autres dieux
Pour Jason, les études c’est sérieux. Il fait tout ce qu’il peut pour obtenir une bourse à l’étranger qui lui permettra de compléter un doctorat en mathématique. Il s’efforce d’avoir de bons résultats dans tous les cours requis. Il est même allé au-delà des notions de base en suivant des cours de niveau supérieur. Les mathématiques, il en mange, en boit et en rêve !
Le meilleur don
Chaque année, les jardins botaniques de notre ville organisent une représentation de Noël comme on le célèbre partout dans le monde. Je préfère la Nativité des Français. Plutôt que de nous montrer la scène traditionnelle regroupant autour de la crèche bergers et mages qui apportent de l’or, de l’encens et de la myrrhe à l’Enfant Jésus, cet étalage nous fait voir des villageois français qui apportent au divin Roi du pain, du vin, du fromage, des fleurs et autres, selon ce que Dieu leur a donné de produire. Cela me rappelle que, dans l’Ancien Testament, Dieu avait commandé qu’on apporte les prémices de son travail à la maison de l’Éternel (EX 23.16‑19). Cette scène nous enseigne que tout ce que nous avons provient de Dieu ; nous ne pouvons lui offrir que ce qu’il nous a donné.
Cartes de remerciements
Aujourd’hui, j’ai lu l’éloge qu’un homme a fait à la mémoire de sa fille de 6 ans emportée par la leucémie. « Notre fille était remplie de gratitude envers Dieu et envers les autres », a exprimé le père. « Elle transportait un petit sac à main (qui contenait du papier et des crayons de couleur) partout où elle allait pour pouvoir écrire des cartes de remerciements lorsque quelqu’un lui donnait un cadeau ou faisait quelque chose de gentil à son égard. »
Le quotidien
Je suis heureux d’avoir fait quatre années de latin, mais à l’époque, cela me rebutait. Notre enseignante croyait aux exercices et à la répétition. « Repetitio est mater studiorum » (La répétition est la mère du savoir), nous redisaitelle plusieurs fois par jour. « Repetitio est absurdum » (La répétition est absurde), grommelions-nous en retour.