Dans la présence de Dieu
Lors de l’opération Iraqi Freedom en 2003, l’aumônier Cary Cash a servi dans le premier bataillon américain, cinquième régiment de la Marine, et était un jour en route pour Bagdad. Après que le régiment eut sécurisé le palais présidentiel de Saddam Hussein, un jeune marine, à qui Cash avait témoigné, s’est agenouillé et a reçu Jésus comme Sauveur. Plus tard, l’aumônier a baptisé le jeune homme dans le sanctuaire à l’intérieur du palais. Dans son livre A Table in the Presence (Une table en sa présence), Cash a écrit : « Un endroit connu pour la présence de ténèbres et de la traîtrise est devenu un endroit rempli de la présence de Dieu, une table dans sa présence. »
DES TOMATES GRATUITES
En mettant les sacs d’épicerie dans le coffre de ma voiture, j’ai jeté un coup d’œil à celle d’à côté. Par la vitre arrière, j’y ai vu des paniers remplis de tomates bien mûres – reluisantes, pulpeuses et plus belles que celles du marché. Lorsque la propriétaire du véhicule est apparue peu après, je lui ai dit : « Quelles superbes tomates vous avez là ! » Elle m’a répondu : « La récolte a été bonne cette année. Aimeriez-vous en avoir quelques-unes ? » Surprise par sa générosité, j’ai accepté avec plaisir. Elle m’en a donné plusieurs, qui se sont révélées être aussi bonnes au goût que belles à voir !
HORS DU CHAOS
Tout ce que j’observe me pousse à croire à la véracité d’un certain fait : l’ordre n’est pas naturel. Quand je considère mon bureau, je m’étonne de la rapidité avec laquelle il sombre dans le chaos et de tout le temps qu’il me faut pour le ranger. L’ordre exige une intervention ; il ne se produit pas naturellement.
LEVER DU SOLEIL
Ce matin, le lever du soleil était magnifique, mais j’étais trop pris pour le savourer. Je m’en suis donc détourné pour m’intéresser à autre chose. Or, en repensant à ce lever du soleil, il y a quelques instants, je me suis rendu compte que j’avais manqué une occasion d’adorer Dieu ce matin.
« COUCHE-TOI ! »
Notre golden retriever est parfois surexcité au point d’en faire une crise. Pour le lui éviter, nous tentons de le calmer. Nous le caressons, nous lui parlons d’une voix apaisante et nous lui demandons de se coucher. Par contre, en entendant « Couche-toi ! » il évite de nous regarder dans les yeux et se met à gémir. Pour terminer, dans un soupir de résignation théâtral, il renonce à avoir gain de cause et se laisse tomber par terre.
L’ÉCOUTE
Comme le dit le dicton : « Dieu nous a donné deux oreilles et une bouche pour une raison. » L’écoute constitue une capacité essentielle à posséder. On nous conseille de nous écouter réciproquement. Les chefs spirituels nous exhortent à écouter Dieu. Par contre, presque personne ne nous dit : « Écoutez-vous vous-même. » Je ne veux pas dire par là que nous avons une voix intérieure qui nous indique toujours la bonne chose à dire ou que nous devrions nous écouter nous-même plutôt que d’écouter Dieu et les autres. Je veux dire que nous devons nous écouter nous-même pour découvrir comment les autres reçoivent peut-être nos paroles.
Porter la marque
Le mercredi des Cendres est commémoré 40 jours avant le Vendredi saint. Le prêtre trace une croix à l’aide de cendres sur le front de chaque personne. Se couvrir de cendres indique des remords et la repentance de ses péchés (Job 42.6 ; Lu 10.13). Le prêtre appliquant la cendre prononce ceci : « [Car] tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Ge 3.19) ou « Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Mc 1.15).
El Shaddaï
El Shaddaï, un chant de louanges écrit par Michael Card et John Thompson contient plusieurs mots hébreux. Cette chanson a remporté le prix de la « Chanson de l’année » et Michael Card le prix de l’« Auteur-compositeur de l’année », à l’édition de 1983 des « Gospel Music Association Dove Awards » (Prix Dove de l’Association de musique gospel). Le titre de la chanson provient de Genèse 17.1 et Exode 6.3.
DES BRIQUES SANS PAILLE
Nous sommes nombreux à relever le défi de travailler avec des ressources limitées. Possédant moins d’argent, moins de temps, une énergie vacillante et moins d’assistants, notre charge de travail risque de rester la même. Il arrive même parfois qu’elle augmente. Il y a d’ailleurs un dicton qui résume bien ce problème : « Plus de briques, moins de paille. »
COEURS ERRANTS
Il y a deux ans, on a dû fermer un tronçon d’une autoroute de ma ville pendant plusieurs heures parce qu’une bétaillère s’était renversée. Le bétail avait pris la fuite et errait sur l’autoroute. À l’écoute de cette actualité, je me suis rappelé quelque chose que j’avais étudié peu avant dans Exode 32 au sujet du peuple de Dieu qui avait erré loin de lui.