Un chant d'espoir
Le gouvernement guatémaltèque des années 80 a interdit qu’on lise publiquement ou chante le magnificat de Marie (Lu 1.47‑55) car il craignait que les textes n’entraînent la révolte. C’est l’hymne poétique que Marie a chanté après que l’ange lui eut annoncé qu’elle enfanterait le Fils de Dieu. Il est légitime de se demander comment un chant si doux à propos d’un petit bébé pourrait représenter une menace au pouvoir d’un régime politique. En général, on entend ce texte chanté au moyen d’arrangements vocaux par les chorales du temps des fêtes, et le tout semble très paisible. Nous avons besoin de l’entendre à nouveau.
Revenir à la vie
Le jeune couple argentin pleurait la mort de son bébé. Le personnel médical avait déclaré le bébé mort-né et s’était empressé de le sortir de la salle d’accouchement. La mère, encore sous l’effet des médicaments, n’a même pas eu le temps de dire au revoir à sa fille. Analia Bouter et son mari, Favian, sont allés à la morgue pour faire leurs adieux. Lorsque le personnel a tiré sur le tiroir contenant le bébé, ils ont entendu des pleurs. Le nouveau-né était vivant !
LA DISCIPLINE DE L’ATTENTE
Il est difficile d’attendre. On attend en faisant la queue à l’épicerie, dans la circulation, chez le médecin. On se tourne les pouces, on réprime des bâillements et l’on se plaint intérieurement, contrarié. D’une autre façon, on attend une lettre qui tarde à arriver, le retour d’un enfant prodigue, ou encore que sa femme ou son mari change. On attend la venue d’un enfant à tenir dans ses bras. On attend que s’accomplissent les désirs de son cœur.
DOUX REPOS
On a beau essayer – en tournant dans tous les sens et en frappant l’oreiller de la tête – il arrive parfois que l’on ne parvienne pas à trouver le sommeil. Après avoir offert quelques bonnes suggestions quant aux moyens de mieux dormir, un article de presse concluait qu’il n’y avait pas de « bonne façon » de dormir.
ADOPTION
Ma femme, Marlene, et moi sommes mariés depuis plus de 35 ans. Lorsque nous avons commencé à nous fréquenter, nous avons eu une conversation que je n’ai jamais oubliée. Elle m’a dit qu’on l’avait adoptée à l’âge de six mois. Lorsque je lui ai demandé si elle avait déjà cherché à savoir où se trouvaient ses vrais parents, elle m’a répondu : « Mon père et ma mère auraient pu choisir n’importe quel autre bébé ce jour-là, mais ils m’ont choisie. Ils m’ont adoptée. Ce sont eux mes vrais parents. »
DES ÉMOTIONS PARTAGÉES
Pour Marlene et moi, l’expression « émotions partagées » décrit avec précision notre mariage. Ne vous y trompez pas. Ce fut un événement formidable que nous continuons de célébrer depuis plus de trente-cinq ans. Le fait que la mère de Marlene est morte des suites du cancer à peine quelques semaines plus tôt a toutefois terni la cérémonie de mariage. La tante de Marlene a bien joué son rôle de « substitut de la mère de la mariée », mais, au cœur de notre bonheur, quelque chose clochait manifestement. Maman n’était pas là, et son absence a tout assombri.
FAITES AJUSTER VOS VOULOIRS
Quand ma femme était toute jeune à Austin, au Texas, sa famille avait pour voisin, pasteur et ami Carlyle Marney. Une de ses remarques spontanées au sujet du contentement est devenue l’une des expressions charmantes de sa famille : « Le docteur Marney dit qu’il suffit de faire ajuster nos vouloirs. »
LA PIERRE EURÊKA
En 1867, dans une ferme en Afrique du Sud, le jeune Erasmus Jacobs de 15 ans a vu une pierre briller au soleil. En apprenant ultérieurement l’existence de cette pierre brillante, un voisin a voulu l’acheter auprès de la famille Jacobs. N’en connaissant pas la valeur, la mère d’Erasmus a dit à son voisin : « Vous pouvez garder la pierre, si vous la voulez. »
LE ROCHER
En route vers le Massachusetts, mon mari et moi avons visité le Plymouth Rock, une icône symbolique des États-Unis. Selon la tradition, c’est là que les Pères pèlerins auraient foulé le sol américain dès leur arrivée à bord du Mayflower en 1620. Même si nous avons aimé découvrir son importance, la petite taille de ce rocher nous a étonnés et déçus. Nous avons appris qu’à cause de l’érosion et du fait que des gens en emportaient des morceaux en repartant, il n’avait plus qu’un tiers de sa taille initiale.
JUSQU’À QUAND ?
Pendant neuf longues années, Saül a poursuivi David « comme on chasserait une perdrix dans les montagnes » (1 S 26.20). « Jusqu’à quand, Éternel ! m’oublieras-tu sans cesse ? […] Jusqu’à quand mon ennemi s’élèvera-t-il contre moi ? » (Ps 13.2,3.)