Marcher sur l’eau
Lorsque j’ai appris à faire de la voile, je devais marcher le long d’une plateforme flottante très instable pour atteindre les petits bateaux à bord desquels se donnaient les cours. Cela me faisait horreur. Comme je n’ai pas beaucoup d’équilibre, j’étais terrifié à l’idée de tomber entre la plateforme et le bateau en essayant d’y monter. J’ai failli y renoncer. « Gardez les yeux fixés sur moi, me disait l’instructeur. Je suis là et je vais vous rattraper si vous glissez. » J’ai fait comme il m’a dit, et je suis maintenant le fier détenteur d’un certificat attestant que je maîtrise les rudiments de la voile !
À qui faire confiance ?
En 1942, les nazis ont interné plus de 250 000 Juifs de Varsovie dans camp d’extermination de Treblinka en Pologne. La plupart de ces Juifs ont été tués. Une travailleuse sociale nommée Irena Sendler s’est fait passer pour une infirmière et est entrée dans le ghetto de Varsovie afin de sauver les enfants. Elle a réussi à mettre en sécurité 2 500 enfants en les faisant sortir clandestinement. Espérant les réunir un jour avec leur famille après la guerre, elle a caché leur nom dans deux jarres enterrées sous un pommier.
Monstre du chaos
Les civilisations antiques étaient terrifiées par l’océan. Pour elles, la mer était un endroit de tempête et d’imprévisibilité où la houle engloutissait les courageux marins. Il n’est donc pas surprenant que les religions du Proche-Orient ancien possédaient des récits qui relataient comment leur dieu avait vaincu la terrible mer du chaos et son monstre à sept têtes – souvent représenté par un dragon ou un serpent. Que ce soit Marduk qui a tué Tiamat la déesse des mers, ou le Baal des Cananéens qui a coupé la tête du monstre des océans où règne le chaos, les peuples anciens se faisaient un point d’honneur de dire que leur dieu avait triomphé du mal.
Les meilleures aubaines
Quand j’étais enfant, ma mère et moi allions souvent à l’épicerie ensemble. Alors que j’apprenais à comparer les prix pour trouver le meilleur prix, je me rappelle qu’elle parcourait chaque allée avec une liste d’articles dans une main et une calculatrice dans l’autre. Elle savait comment faire compter chaque pièce de monnaie et comment trouver la meilleure offre. Aujourd’hui, alors que mon mari et moi sautons à pieds joints dans l’inconnu en tant que fondateurs d’Église, je me trouve en présence d’une peur palpable des incertitudes – dont certaines sont d’ordre financier. Peu importe à quel point j’ai l’oeil sur ma calculatrice, je ne peux contrôler le futur.
Tamia jacasseur
J’avais installé un filet dans mon jardin, sur lequel j’allais étaler des pierres décoratives. Tandis que je m’apprêtais à terminer ma tâche, j’ai remarqué qu’un tamia s’était empêtré dans le filet
Dans toutes les générations
Il peut nous sembler étonnant que certains enfants ne suivent pas l’exemple de foi en Dieu de leurs parents. On ne s’attendrait pas plus à voir une personne très engagée envers Christ provenir d’une famille où la foi était inexistante. Dans toutes les générations, un choix s’impose à chaque personne.
L’Éternel impose le rythme
L’année 2013 venait à peine de commencer que je ressentais déjà un besoin de vacances. Des rénovations de maison, un lancement de livre, un voyage en Éthiopie et deux voyages de conférences en Australie m’ont laissé peu de temps libre durant la dernière année. Un soir, au milieu de toute cette agitation, j’ai pris un livre et je suis tombé sur cette charmante paraphrase du Psaume 23 par le poète japonais Toki Miyashina.
Logés à la même enseigne
Lorsque le bateau de croisière est entré dans le port, les passagers en sont descendus aussi vite que possible. Au cours des derniers jours, ils avaient subi l’éclosion d’un virus et des centaines de personnes étaient tombées malades. Un certain passager, que l’on a interviewé à sa descente du navire, a dit : « Eh bien, je ne voudrais pas trop me plaindre. Je veux dire que je sais que tout le monde était logé à la même enseigne. » Sa réplique a fait sourire le journaliste.
Demandez à Dieu d’abord
Dans mon travail à la radio, je suis toujours à l’écoute de nouveaux talents, et j’ai parfois naïvement choisi de travailler avec certaines personnes sur la base de leur expérience impressionnante ou à cause de leur personnalité haute en couleur. Mes erreurs de jugement passées m’ont appris à prendre le temps d’écouter ma « petite voix intérieure ». Maintenant, je consulte le Seigneur avant de me laisser emporter par le charisme ou les paroles impressionnantes d’une personne.
Des racines buvant du ciel
Un homme a frappé à la porte de mon bureau et m’a demandé de célébrer son mariage. Je lui ai fait signe de s’asseoir pour qu’on discute de ses plans, de son horaire et de sa vie spirituelle. « Oh ! je ne suis pas sûr que vous compreniez », a-t-il dit, « j’aimerais que vous célébriez mon mariage aujourd’hui, dans l’heure qui vient. » Son histoire est compliquée, mais sa fiancée venait d’un pays d’Asie et vivait aux États-Unis avec un visa de séjour temporaire. Pour de nombreuses raisons, il voulait se marier tout de suite, mais il ne voulait pas que la cérémonie soit célébrée par une autorité civile. Il voulait une église et un pasteur.