CHAQUE MOT COMPTE
Kim Peek était un savant (quelqu’un doté d’une mémoire phénoménale) qui a mémorisé toutes les pièces de Shakespeare. Lors d’une présentation de La Nuit des Rois , Peek a remarqué que l’acteur avait manqué un mot dans l’une de ses répliques. Peek s’est alors levé et s’est écrié : « Arrêtez ! » Le comédien s’en est excusé et a déclaré qu’il croyait que personne ne s’en préoccuperait, mais Peek lui a rétorqué : « Shakespeare, lui, oui. »
LES RÈGLES DE MAMAN
J’ai fait la connaissance d’une merveilleuse femme du nom de « Maman Charlie », qui a élevé une douzaine d’enfants en foyer d’accueil. Des tribunaux lui ont confié la garde de ces jeunes, à qui elle a procuré un foyer stable, une direction dans la vie et de l’amour. Elle m’a dit que, chaque fois qu’elle accueillait un enfant sous son toit, la première chose qu’elle faisait consistait à lui expliquer les « règles de Maman ». Celles-ci incluaient des normes comportementales, en plus de corvées destinées à la soulager quelque peu de ses nombreuses tâches ménagères tandis qu’elle enseignait à des jeunes, n’en ayant pas réellement l’habitude, à rendre des comptes.
AUCUNS PETITS CARACTÈRES
Missy Sullivan a écrit dans le Wall Street Journal que de nombreux contrats d’utilisation, garanties et actes de renonciation qui accompagnent certains produits sont presque illisibles. Rédigés intentionnellement en très petits caractères, ils dissuadent en fait les gens de chercher à les comprendre. Pour cette raison, beaucoup de gens n’en lisent pas toutes les clauses avant de les signer. Un professeur d’université en communications graphiques a parlé du contrat d’utilisation de 32 pages qui accompagnait son nouveau téléphone intelligent, en disant de son fabricant : « Ils ne veulent pas qu’on le lise. »
ENCOURAGEMENTS INATTENDUS
Aspirez-vous à être encouragé ? Avez-vous besoin aujourd’hui d’un petit coup de pouce pour affronter toutes les mauvaises nouvelles qui vous accablent ? Le psalmiste David peut vous remonter le moral contre toute attente par certaines paroles que l’on juge souvent négatives.
UNE VIE HONORABLE
En 2010, mes frères et moi avons célébré le 90e anniversaire de naissance de notre père. Nous avons tenu une journée « portes ouvertes » riche en nourriture et en communion extraordinaires. Dans le salon, famille et amis ont chanté et joué du banjo, de la guitare, de la mandoline, de la contrebasse et du tambour irlandais pendant tout l’après-midi. Un grand gâteau a été confectionné portant l’inscription suivante en glaçage : « Louez l’Éternel ! Heureux l’homme qui craint l’Éternel – Psaume 112.1. Bonne fête, Hal ! »
LE COÛT ÉLEVÉ DE LA VIE
Lorsque j’étais jeune, je trouvais que le coût de la vie chez mes parents était trop élevé. En y repensant, je ris tellement j’étais ridicule de m’en plaindre. Mes parents ne m’ont jamais demandé un seul centime pour vivre sous leur toit. Le seul « coût » à payer, c’était l’obéissance. Je n’avais qu’à obéir aux règles comme ramasser mon désordre, être polie, dire la vérité et fréquenter l’Église. Ces règles n’étaient pas difficiles, mais j’avais quand même du mal à y obéir. Mes parents ne m’ont toutefois pas mise à la porte à cause de ma désobéissance. Ils se sont contentés de me rappeler que ces règles servaient à me protéger, et non à me faire du tort, et il leur est arrivé de rendre les règles plus strictes encore afin de me protéger contre moi-même.
DISPONIBLE MAINTENANT !
Les rouleaux de la mer Morte, découverts vers la fin des années 1940, constituent les copies les plus anciennes de la Bible en hébreu (l’Ancien Testament). Depuis lors, ces rouleaux sont soigneusement conservés et leur utilisation est souvent restreinte à un petit groupe d’érudits. Dans une tentative pour préserver les fragments antiques tout en élargissant leur accessibilité, les gens de l’Autorité israélienne des antiquités, en partenariat avec Google, font des images à haute résolution des rouleaux vieux de 2000 ans pour les rendre disponibles à tous sur Internet.
DU DEVOIR AUX DÉLICES
À cause de son horaire chargé, ma femme ne peut consacrer bien souvent qu’un temps limité chaque semaine à chacun de nos petits-enfants. Lorsque cela lui est possible, elle réorganise toutefois son horaire pour passer plus de temps avec eux – non par sens du devoir, mais parce qu’elle les aime. Quand je la vois avec eux, je comprends ce que signifie le mot « délices ».
DEUX LEÇONS APPRISES
Quelques semaines après avoir écrit un article pour le Notre Pain Quotidien portant sur l’importance d’observer la loi, j’ai entrepris un voyage de 1400 km, résolu à respecter les limites de vitesse. En sortant d’une petite ville du Nouveau-Mexique, je me suis occupé plus de déballer un sandwich que de vérifier les panneaux routiers, ce qui m’a valu une contravention pour excès de vitesse. La première leçon que j’ai apprise ce jour-là m’a enseigné que le fait de ne pas prêter attention coûte aussi cher que celui de transgresser délibérément la loi. Et j’avais encore 1130 km à parcourir !
LE PLUS GRAND
Qu’y a-t-il de plus grand dans le sport ? Les championnats ? Les records ? Les honneurs ? Au Palestra, le centre de basket-ball de l’Université de la Pennsylvanie, une plaque offre une perspective différente sur le sujet. On peut y lire, en version anglaise : « Remporter le match, c’est formidable. Disputer le match est encore plus formidable. Mais aimer le jeu est le plus formidable de tous. » Voilà un rappel rafraîchissant que le sport n’est, après tout, qu’un jeu auquel on joue avec bonheur durant l’enfance.