NULLE PART OÙ ME CACHER
Sentant une odeur de brûlé, je me suis ruée vers la cuisine. Il n’y avait rien sur la cuisinière ou dans le four. Mon odorat m’a conduite partout dans la maison. Je suis allée de pièce en pièce et j’ai fini par descendre au sous-sol. Mon odorat m’a dirigée vers mon bureau, puis vers ma table de travail. J’ai regardé dessous et j’y ai découvert Maggie, notre chienne très « odorante » aux grands yeux suppliants. Ce qui m’avait semblé être une odeur de brûlé en haut avait maintenant l’odeur distincte de la mouffette. Maggie s’était rendue jusque dans le coin le plus loin de la maison pour échapper à cette odeur putride, mais elle ne pouvait échapper à sa propre odeur.
FIDÈLE JUSQU’À LA MORT
La Walker Art Gallery à Liverpool, en Angleterre, possède une toile illustrant un soldat romain montant fidèlement la garde dans la ville antique de Pompéi. C’est un soldat romain pris dans les cendres en pleine tenue militaire qu’un archéologue a découvert à Pompéi qui a inspiré cette toile. L’éruption volcanique du Vésuve en l’an 79 a recouvert cette ville de lave, emprisonnant ses habitants et leur culture en un instant. La toile, Fidèle jusqu’à la mort , témoigne de la veille continuelle de la sentinelle même si une mort par le feu est en train d’engouffrer son monde.
LES SECOURS S’EN VIENNENT
Lorsque 33 mineurs se sont retrouvés pris dans une mine profonde du sol chilien, je me suis demandé s’ils se sentaient totalement perdus et voués à une mort lente et douloureuse. Imaginez leur joie débordante lorsqu’ils ont reçu un message d’en haut leur disant que l’équipe de secours savait où ils se trouvaient exactement et que le processus de sauvetage était déjà en cours !
L’AGNEAU QUI EST LE LION
Dans Apocalypse 5, l’apôtre Jean décrit Jésus, le Lion de Juda (v. 5), comme un Agneau blessé (v. 6). En faisant allusion à ce commentaire, le prédicateur Charles Spurgeon a demandé : « Pourquoi notre Seigneur exalté devrait-il apparaître portant ses blessures dans sa gloire ? » Sa réponse : « Les blessures de Jésus sont sa gloire. »
UN MEILLEUR ENDROIT
Lorsque le beau-père de mon amie Marci est mort, elle a arrêté de confectionner le dessert préféré du défunt : une salade d’ananas. Un jour, son petit garçon lui a demandé pourquoi elle ne le servait plus. Elle lui a répondu : « Ça me rappelle papi, et ça me rend triste ; papi aimait vraiment ce dessert. » Son fils lui a répondu d’un ton joyeux : « Pas plus que le ciel ! »
RETROUVAILLES
Lorsqu’il était aumônier du YMCA en Égypte (1915-1917), Oswald Chambers a touché la vie de beaucoup de soldats qui sont morts lors de la Première Guerre mondiale. Le 6 novembre 1916, Chambers a écrit dans son journal : « Nous avons une lettre d’un ami néo-zélandais qui nous dit que Ted Strack a été tué. Et que Ted Strack est donc ‘‘parti rejoindre Jésus’’. C’est précisément de cette façon qu’il l’aurait dit. […] [Il] avait la beauté brute de la nature et de la grâce, et il était un petit saint intrépide et attachant. Merci à Dieu pour chaque souvenir que nous gardons de lui. […] Ainsi sont-ils rassemblés un à un. »
LE PAYS DES « ET »
Dans une récente publicité télévisée, il y avait des enfants qui se disputaient à l’arrière d’une voiture au sujet du lieu où arrêter pour manger. L’un d’eux voulait de la pizza, l’autre du poulet. La mère, qui occupait le siège du passager, a déclaré : « Non, on va manger un hamburger. »
DE GRANDES EAUX
En séjour au Brésil, je suis allé voir les chutes d’Ignazú, qui comptent parmi les chutes les plus hautes du monde. Les chutes massives sont d’une beauté à couper le souffle, mais ce qui m’a impressionné le plus à Ignazú, ce n’était pas la vue des chutes ou le nuage de gouttelettes. C’était le bruit. Il était assourdissant. J’avais l’impression d’être au cœur même du bruit. C’était une expérience extraordinaire qui m’a rappelé combien je suis petit par comparaison.
UNE LEÇON DE PLEURS
Avez-vous déjà eu le coeur brisé ? Quelle en a été la cause ? La cruauté ? L’échec ? L’infidélité ? Le deuil ? Peut-être vous êtes-vous réfugié dans le noir pour pleurer.
DE JOYEUSES RETROUVAILLES
Il y a quelques années, lorsque mes enfants étaient encore petits, je suis rentré à la maison en avion après une mission de 10 jours. À l’époque, les gens étaient autorisés à pénétrer dans l’aire d’embarquement pour accueillir les passagers à leur arrivée. À l’atterrissage, je suis sorti de la passerelle de l’avion et mes tout-petits m’ont accueilli – tellement heureux de me voir qu’ils criaient et pleuraient. J’ai regardé ma femme, qui avait les yeux larmoyants. J’en étais muet. Des étrangers dans l’aire d’embarquement avaient eux aussi les larmes aux yeux de voir mes enfants m’étreindre les jambes et m’accueillir en pleurant. Quels instants merveilleux !