EN RECHERCHE DE PURÉE
James avait des problèmes cardiaques et sa femme, Becky, ne parvenait plus à très bien prendre soin de lui ou d’elle-même. Ils se sont mis à se chercher une maison de santé pour personnes autonomes. Lors de la visite de chacune des maisons, Becky posait parmi ses premières questions : « Servez-vous la nourriture en purée ? » Elle tenait à ce que l’on serve à James une nourriture qu’il était capable d’avaler. Dans plusieurs endroits, on lui a répondu « non », si bien qu’elle a poursuivi ses recherches. Puis elle a fini par recevoir un « oui » dans une maison chrétienne.
DES GENS BIEN
En juin 2011, lorsqu’une terrible inondation a chassé de leurs demeures les résidants de Minot, au Dakota du Nord, les gens de cette collectivité ont fait ce qui semblait leur venir naturellement : ils sont venus en aide à d’autres sinistrés. Sans même se le faire demander, des gens vivant à plus d’une heure de route de là sont venus leur prêter secours. Certaines personnes ont loué leur caravane à ceux qui avaient perdu leur maison et d’autres ont permis que leur garage serve de remise temporaire. Les gens du Dakota du Nord ont ainsi démontré ce que signifie être un bon prochain.
SE SOUCIER DES AUTRES
Les statistiques nous jouent parfois des tours. Même si les chiffres nous renseignent, il arrive aussi qu’ils nous désensibilisent par rapport aux gens qu’ils représentent. Cela m’a frappé dernièrement tandis que je lisais des statistiques : chaque année, 15 millions de personnes meurent de faim. Cela donne froid dans le dos ; et pour ceux d’entre nous qui vivent dans une société d’abondance, la chose est difficile à imaginer. En 2008, près de neuf millions d’enfants sont morts avant l’âge de cinq ans, et le tiers d’entre eux à cause de la famine. Ces chiffres sont ahurissants, mais ils représentent beaucoup plus que de simples chiffres. Ce sont des gens que Dieu aime.
UNE HAINE AUTO-DESTRUCTRICE
George Washington Carver (1864-1943) a dû surmonter de terribles préjugés raciaux pour devenir un éducateur américain réputé. Refusant la tentation de s’abandonner à l’amertume à cause du traitement qu’on lui avait réservé, Carver a écrit avec sagesse : « La haine intérieure finira par détruire celui qui la nourrit. »
L’INFAILLIBLE AMOUR DE DIEU
Le livre d’Osée, dans l’Ancien Testament, raconte l’histoire de l’a-mour fidèle de Dieu pour son peuple infidèle. Par ce qui nous semble étrange, le Seigneur a ordonné à Osée d’épouser une femme qui allait rompre ses vœux de mariage et l’attrister (Os 1.2,3). Après qu’elle l’a laissé tomber pour d’autres hommes, le Seigneur a dit à Osée de la reprendre – une image de la manière dont « l’Éternel aime les enfants d’Israël, qui se tournent vers d’autres dieux » (3.1).
RESTER ENSEMBLE
Pendant des années, des scientifiques se sont demandé comment les fourmis de feu, au corps plus dense que l’eau, peuvent survivre à des inondations qui devraient les détruire. Comment des colonies entières pouvaient-elles former des radeaux capables de flotter durant des semaines ? Dans un article du Los Angeles Times , on expliquait que des ingénieurs du Georgia Institute of Technology avaient découvert que ces fourmis ont sur le corps de minuscules poils qui capturent des bulles d’air. Cela permet à des milliers d’insectes, « qui auraient du mal individuellement à éviter la noyade », de se maintenir à la surface lorsqu’ils restent ensemble.
PAS DE PLUS GRAND AMOUR
Bill et sa femme traversaient les Rocheuses lorsque, pour éviter de peu un camion, leur voiture a quitté la route et a plongé dans la rivière Colorado. Après s’être extirpés de leur véhicule qui coulait, ils se sont mis à nager frénétiquement contre un courant puissant. Ayant été témoin de l’accident, un camionneur a couru se poster plus loin au bord de la rivière et leur a jeté une corde. Bill, qui nageait derrière sa femme, l’a alors poussée de manière à ce qu’elle puisse saisir la corde, et l’homme l’a sortie de l’eau. Emporté par le courant, Bill n’a toutefois pas survécu. Il avait donné sa vie pour la femme qu’il aimait.
LE CHIEN DINGO
Harry Tupper est un pêcheur légendaire de l’Idaho, où je vis. Il y a d’ailleurs un endroit sur le lac Henry, situé dans l’est de l’État, que l’on a nommé en son honneur : « Tupper’s Hole » (La fosse de Tupper).
ICI MÊME
À l’église, nous chantons souvent la merveilleuse chanson de Ron et Carol Harris intitulée « In This Very Room » (Ici même). Voici la traduction du premier vers : « Ici même, il y a assez d’amour pour quelqu’un comme moi. » Cette chanson me rappelle que, même si le fait de se joindre à d’autres chrétiens pour adorer Dieu est une grande source d’encouragement, le plus important est de savoir que Christ est présent parmi nous. Et cela, non seulement à l’église, mais partout.
PAS MON GENRE
Dans la trilogie de La Guerre des étoiles , il y a une scène qui me rappelle certaines personnes que je connais à l’Église. Dans un établissement situé quelque part dans un coin éloigné de la galaxie, des créatures d’apparence grotesque socialisent en mangeant et en écoutant de la musique. Lorsque Luke Skywalker entre avec ses deux droïdes, C3P0 et R2D2 (qui sont plus « normaux » que tous les autres là-bas), on lui refuse l’entrée à sa grande surprise par une rebuffade sèche : « On ne sert pas ceux de leur genre ici ! »