RENDRE GRÂCES EN TOUTES CHOSES
Ma fille est allergique aux cacahouètes. Elle y réagit si fortement que de manger le moindre morceau mettrait sa vie en péril. Résultat : nous examinons minutieusement les étiquettes d’emballages alimentaires. Nous avons toujours avec nous une seringue remplie d’un médicament (contre les réactions allergiques) partout où nous allons. Et lorsque nous mangeons au restaurant, nous téléphonons à l’avance pour interroger le personnel au sujet du menu.
RENDRE GRÂCES
Une tragédie a créé au sein d’une famille un vide que rien n’allait combler. Un petit bout de chou a poursuivi un chat jusque dans la rue, où un camion de livraison l’a renversé. Muette et en état de choc, une fillette de 4 ans a regardé ses parents prendre dans leurs bras le corps sans vie de sa sœur cadette. Pendant des années, le vide froid qu’a créé cet instant a emprisonné la famille dans le chagrin. Les sentiments se sont figés. L’engourdissement était la seule source de réconfort. Tout soulagement était inimaginable.
LA JOIE D’UN DIEU GÉNÉREUX
Récemment, je suis entré dans le hall d’un hôtel orné du plus grand bouquet de fleurs naturelles que j’ai vu de toute ma vie. Il était de multiples couleurs éclatantes, parfaitement arrangé et d’un parfum exquis. Il m’a amené à m’arrêter net et à m’y attarder un instant afin d’en admirer la beauté. Il m’a fait penser qu’il y a quelque chose dans l’abondance qui captive le cœur humain. Pensez à la beauté invitante d’un bol débordant de fruits de toutes sortes de couleurs ou d’un comptoir sur lequel se trouvent deux ou trois tartes prêtes à être dégustées au terme d’un copieux repas de l’Action de grâces.
RENDEZ GRÂCES
À Lansing, Michigan, durant l’hiver, les journées ensoleillées se font rares ; mais Dieu nous a bénis l’année dernière en nous accordant une de ces merveilleuses journées et presque tout le monde semblait en remercier Dieu, sauf moi. Alors que je quittais le bureau, un homme m’a dit : « Quelle belle journée nous avons là ! C’est le don de Dieu ! » Je lui ai répondu : « Oui, mais nous aurons de la neige plus tard cette semaine. » Quelle ingratitude !
UNE ÉGLISE QUI FONCTIONNE
Ma femme, Shirley, et moi avons célébré notre 50e anniversaire de mariage en faisant une croisière le long des fjords de la Norvège. En voyageant vers le nord, nous avons fait escale dans de nombreux villages et petites villes, souvent pour y visiter des églises. Parmi celles-ci se trouvait une église datant du xiie siècle que notre guide a fièrement décrite comme une « Église qui fonctionne encore ». Je lui ai alors demandé : « Que voulez-vous dire ? » Elle a évoqué l’époque de l’Église d’État, où les pasteurs nommés par l’État se contentaient d’encaisser leurs chèques de paie sans que personne n’assiste aux services. Par contre, cette Église tenait fidèlement des services d’adoration et servait activement le Seigneur depuis près de mille ans !
SOYEZ CONTENT
Il est difficile de parvenir au contentement. Même l’apôtre Paul, un héros de la foi, a dû apprendre le contentement (Ph 4.11). Ce trait de caractère n’était pas naturel chez lui.
CÉLÉBREZ LES FRUITS
Il est facile de devenir critique envers les gens dont la croissance spirituelle n’est pas conforme à nos attentes. Nous pouvons facilement repérer chez eux des choses à corriger, mais nous devons également remarquer ce qui va bien. Dans ses épîtres, Paul a dû souvent corriger des Églises, mais il a aussi célébré ce qu’il y trouvait de bien.
GRACIAS !
En séjour au Mexique, j’ai regretté de ne pas parler espagnol. Je savais dire gracias (merci), muy bien (très bien) et hola (bonjour), mais c’est à peu près tout. Je me suis lassée de dire simplement gracias à tous les gens qui s’adressaient à moi ou qui faisaient quelque chose pour moi.
Cependant, nous ne devrions jamais nous lasser d’offrir des remerciements à Dieu.…