Terminer en beauté
Terminer en beauté est une idée que nous réservons généralement à ceux qui approchent de la fin. Mais comme un homme sage et plus âgé (maintenant en présence de Jésus) me l’a déjà fait remarquer, finir en beauté ne s’applique pas qu’aux personnes âgées. En fait, ce sont les choix que nous faisons maintenant, plusieurs années avant de faire nos derniers adieux, qui permettent de déterminer sur quelle note nous terminerons nos années sur terre.
PROVERBES CHINOIS
Les proverbes chinois sont courants et souvent étayés d’histoires. Le proverbe « tirer sur une récolte pour l’aider à pousser » évoque un homme impatient appartenant à la dynastie Song. Il lui tardait de voir ses plants de riz pousser rapidement. Une solution lui est alors venue à l’esprit. Il tirerait sur eux pour les faire sortir de plusieurs centimètres. Au terme d’une journée de labeur, l’homme a survolé sa rizière du regard. Il était heureux de constater que ses plants semblaient avoir « grandi ». Sa joie n’a toutefois pas duré, car dès le lendemain, ils avaient commencé à faner parce que leurs racines n’étaient plus profondes.
MEILLEUR OU PIRE ?
Au début de chaque année, des spécialistes font leurs prédictions en matière d’économie, de politique, de météorologie et de tout un éventail d’autres sujets. Y aura-t-il paix ou guerre ? Pauvreté ou prospérité ? Progression ou stagnation ? Partout, les gens espèrent que cette année sera meilleure que la dernière, mais personne ne sait ce qui se produira.
UN EXEMPLE ENCOURAGEANT
On raconte que, vers la fin des années 1800, un groupe de pasteurs européens a assisté à la conférence que D. L. Moody a donnée au Massachusetts. Conformément à leur coutume, ces pasteurs ont placé leurs souliers en dehors de leur chambre avant de se coucher, s’attendant à ce que le personnel de l’hôtel les nettoie. À leur vue, Moody a mentionné à d’autres personnes la nécessité de les nettoyer parce qu’il était au courant de cette coutume. Celles‑ci ont toutefois gardé le silence. Moody a donc ramassé tous les souliers et les a nettoyés lui‑même. Ayant rendu visite au conférencier à l’improviste, un ami a constaté ce que ce dernier venait de faire. Le mot s’est alors répandu, et les soirs suivants d’autres personnes ont nettoyé les souliers en question chacune son tour.
Le vrai patron
Alors qu’il se préparait à aller au lit dans notre maison en Ouganda, mon fils de neuf ans Wasswa me dit : « Maman, l’homme qui se bat est le patron. L’homme qui ne se bat pas est le vrai patron ! » Sept mois plus tard, en réponse aux attaques contre les missions diplomatiques américaines au Moyen-Orient, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton prononce des paroles qui expriment les convictions de mon fils.
D'un enfant à un homme
Des études menées auprès d’enfants dont le père était absent démontrent qu’ils ont à relever des défis majeurs dans leur vie. Les statistiques sont alarmantes : les jeunes qui grandissent sans leur père risquent deux fois plus la prison que ceux qui ont grandi avec leurs deux parents. Quatre-vingt-cinq pour cent des enfants qui ont des troubles de comportement et 71 % de ceux qui quittent les bancs d’école proviennent de familles dont le père était absent. De plus, 90 % des jeunes sans abri et en fugue proviennent de familles sans père.
LE FIL D’ARRIVÉE DE MAMAN
Lorsque Jeff a découvert que la santé de sa mère déclinait rapidement, il a immédiatement pris l’avion pour se rendre auprès d’elle. Il s’est assis à son chevet, lui a tenu la main, lui a chanté des cantiques, l’a consolée et lui a exprimé son amour. Elle est morte et, lors de ses funérailles, beaucoup de gens ont dit à Jeff que sa mère avait été une grande source de bénédictions. Elle était douée pour enseigner la Bible, prodiguer des conseils et diriger des groupes de prière. Toutes ces responsabilités ont constitué des éléments essentiels de son service envers Christ jusque vers la fin de sa vie. Elle a terminé sa course en force pour Christ.
Le prix nous attend
Comment est-ce que je détermine le sujet de mon article du NMQ ? Chaque mois, je parcours la liste des 66 livres de la Bible et je choisis trois passages au sujet desquels je veux écrire. Parfois, j’écris simplement sur le passage que j’étudie à ce moment-là. Fait intéressant, j’ai remarqué qu’un nombre considérable de mes articles portent sur le service chrétien. Je me suis donc demandé combien de lecteurs du NMQ servent Dieu activement.
LES DÉBUTS DE L’ENFANCE
L’été dernier, notre Église a invité un jeune homme à se joindre au personnel. En nous racontant qu’il a grandi au Costa Rica, où sa famille servait Christ, Caleb nous a fait part de ses réflexions au sujet de 2 Timothée 3.14-17. Il se rappelait avoir connu la Bible depuis l’enfance. Sa mère et son père lui avaient enseigné les vérités scripturaires pouvant le « rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ » (v. 15). Il a reconnu que sa préparation au pastorat avait commencé alors qu’il était encore enfant.
IL PROTÈGE LES COEURS
Pendant des années, j’ai donné des études bibliques pour adultes dans une église locale en méditant soigneusement la Bible avant de répondre aux questions que l’on m’y posait. Plus tard, durant un cours magistral de mon premier trimestre au séminaire, à 40 ans, j’ai découvert que j’avais fourni une réponse terrible à la question sincère d’une femme qui assistait à l’un de mes cours. J’étais certain que ma réponse l’avait bouleversée durant les deux années qui s’étaient écoulées depuis que je l’avais vue pour la dernière fois, si bien qu’il me tardait de rectifier le tir pour son bien.