Alors qu’il se préparait à aller au lit dans notre maison en Ouganda, mon fils de neuf ans Wasswa me dit : « Maman, l’homme qui se bat est le patron. L’homme qui ne se bat pas est le vrai patron ! » Sept mois plus tard, en réponse aux attaques contre les missions diplomatiques américaines au Moyen-Orient, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton prononce des paroles qui expriment les convictions de mon fils.

« Quand les chrétiens voient leur foi être l’objet d’insultes, ce qui arrive certainement, nous nous attendons à ce qu’ils n’aient pas recours à la violence », a dit Clinton. « Cela vaut pour toutes les autres religions… S’abstenir de violence n’est donc pas un signe de faiblesse de la foi ; c’est… le signe d’une foi inébranlable. »

Qu’elle provienne de la bouche d’enfants ou de dirigeants chevronnés, l’exhortation à s’abstenir de livrer bataille est remplie de sagesse. Comme l’Écriture l’affirme avec force : « C’est une gloire pour l’homme de s’abstenir des querelles, mais tout insensé se livre à l’emportement » (Pr 20.3) ; « Un homme colérique excite des querelles, et un furieux commet beaucoup de péchés. L’orgueil d’un homme l’abaisse, mais celui qui est humble d’esprit obtient la gloire » (29.22,23) ; « Un homme violent excite des querelles, mais celui qui est lent à la colère apaise les disputes » (15.18) ; « L’orgueilleux excite les querelles, mais celui qui se confie en l’Éternel est rassasié. Celui qui a confiance dans son propre coeur est un insensé, mais celui qui marche dans la sagesse sera sauvé » (28.25,26).

En tant que disciples de Jésus, suivons les conseils de l’apôtre Paul : « Repousse les discussions folles et inutiles, sachant qu’elles font naître des querelles. Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles ; il doit, au contraire, être affable pour tous, […] doué de patience » (2 Ti 2.23,24).