Submergé par l'amour
L’une de mes plus grandes joies en tant que pasteur a été de baptiser mes deux fils. J’ai une photographie de moi avec l’un d’eux juste avant que l’on entre dans les eaux du baptême. Je suis penché et je le regarde dans les yeux. Je ne me rappelle pas ce que je lui disais, mais je me rappelle les larmes. Dieu déversait sa grâce sur mon fils, et mon Église l’accueillait comme membre.
Le corps de Christ
Deux nuits avant que je déménage en Afrique il y a cinq ans, je me suis mise à paniquer. J’étais convaincue que le Seigneur m’appelait à servir en Ouganda, mais en même temps, je craignais de perdre mes amis en y allant. Je croyais qu’ils allaient m’oublier et qu’en peu de temps nous n’aurions plus rien en commun après mon insertion dans une culture et une vie nouvelles et surtout dans un autre continent.
VERS LA SORTIE
Alors que je me trouvais à Londres dernièrement, j’ai décidé de prendre le métro pour me rendre à ma destination. J’ai donc payé mon ticket, puis je suis descendu dans les profondeurs souterraines de Londres pour accéder à ma rame de métro. Sortir de la station peut toutefois se révéler être une expérience affolante pour quelqu’un qui ne connaît pas bien le système. Si l’on ne trouve pas la sortie, on risque de vite se perdre dans les tunnels.
PARLER DE JÉSUS
L’ancien joueur de baseball de la ligue majeure Tony Graffanino parle d’un ministère ayant cours dans un certain pays d’Europe. Chaque année, son organisation tient un camp de baseball d’une semaine durant lequel elle offre également une étude biblique quotidienne. Dans les années antérieures, le leader avait cherché à convaincre les campeurs de l’existence de Dieu par la raison afin de les amener à mettre leur foi en lui. Au bout d’environ treize ans, seules trois personnes avaient décidé de suivre Jésus.
MON GENRE DE PERSONNES
Durant un culte auquel j’ai assisté il y a quelques années, le pasteur Ray Stedman s’est avancé en chaire et a lu le passage du jour : « Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns d’entre vous » (1 Co 6.9-11).
DES LARMES DE GRATITUDE
Lors d’un culte d’adoration auquel ma femme et moi avons assisté, on a invité les gens de l’assemblée à s’avancer pour recevoir le pain et la coupe de la main d’un des pasteurs ou des anciens. Ceux-ci ont parlé à chacun personnellement du sacrifice que Jésus a fait pour lui ou elle. On a ainsi transformé en une expérience particulièrement émouvante ce que l’on réduit souvent à une simple routine. Après que nous sommes retournés à notre place, j’ai regardé les gens s’avancer lentement en passant à côté de nous en silence. J’ai été frappé de constater combien ils étaient nombreux à s’avancer avec les larmes aux yeux. Dans mon cas, et celui d’autres avec qui je me suis entretenu par la suite, c’étaient des larmes de gratitude.
APPRENDRE À AIMER
Lorsque Hans Egede est allé au Groenland comme missionnaire en 1721, il ne connaissait pas l’inuit. Il se montrait souvent dominant, et il ne lui était pas facile de traiter les gens avec douceur.
JE CRIERAIS : ALLÉLUIA !
Il y a quelques jours, j’ai épié mon vieil ami Bob en train de pédaler avec vigueur sur un vélo stationnaire du gym de notre quartier en fixant du regard le moniteur de tension artérielle qu’il portait au doigt.
Toutes choses nouvelles
Les scientifiques russes ont récemment découvert de la matière végétale dans un terrier d’écureuil, datant de l’ère de glace – une substance qui est restée gelée pendant des milliers d’années. Ils ont apporté la matière au laboratoire où ils ont régénéré avec succès un plant florissant de Silene stenophylla. Les scientifiques continueront de creuser dans le pergélisol de la Sibérie dans l’espoir de trouver de la matière congelée provenant d’autres plantes ou animaux. Ils aimeraient tant découvrir des tissus de mammouth laineux, qu’ils pourraient ramener à la vie, comme dans Jurassic Park (Le Parc Jurassique).
AMOUR VRAI
Il y a quelques années, on a diagnostiqué la maladie d’Alzheimer chez la mère de mon amie. Depuis, Beth a dû prendre de lourdes décisions au sujet des soins à donner à sa mère. La vue de celle-ci, qui aimait vivre et s’amuser, en train de glisser lentement vers la mort lui a souvent brisé le cœur.