« Mais ce n’est pas vrai ! » ai-je crié, en trouvant ma chemise dans le sèche-linge. Ma chemise blanche était toute tachée d’encre. En fait, on aurait dit une peau de jaguar : des éclaboussures d’encre partout. Je n’avais manifestement pas vérifié mes poches, et un stylo qui fuyait avait tout taché.

La Bible emploie souvent le mot tache pour décrire le péché. La tache imprègne un tissu, le gâchant. Et c’est ainsi que, par la bouche du prophète Jérémie, Dieu décrit le péché, en rappelant aux Israélites qu’ils étaient incapables d’ôter la tache du péché par eux-mêmes : « Quand tu te laverais avec de la potasse et que tu emploierais des quantités de soude, la tache de ta faute resterait devant moi » (JÉ 2.22 ; Semeur).

Heureusement, le péché n’a pas le dernier mot. Ésaïe 1.18 nous rapporte la promesse de Dieu selon laquelle il retirera la tache de nos péchés : « Même si vos péchés sont couleur cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige. »

Je ne suis pas arrivé à enlever la tache d’encre sur ma chemise. Pas plus que je ne peux ôter celle de mes péchés. Heureusement, Dieu nous lave en Christ, comme 1 Jean 1.9 le promet : « Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal. »