La face resplendissante de Dieu
L’Empire inca avait l’habitude de se livrer à des pratiques répugnantes, dont le sacrifice d’enfants. Chaque année, certaines familles cédaient leur enfant. On le célébrait et on lui donnait de l’alcool de maïs pour calmer sa peur. Puis, on le transportait au sommet d’une montagne et on l’assommait pour qu’il soit inconscient et qu’il ne ressente pas la douleur. On abandonnait là l’enfant qui finissait par mourir de froid. Il serait faux de croire que ces familles n’accordaient aucune valeur aux enfants. Bien au contraire, c’était une grave décision à prendre pour les parents. Ils croyaient simplement que c’était une exigence de leurs dieux.
Le cadeau de (ne pas) être Dieu
En regardant une histoire fictive du début des conquêtes romaines, j’ai réalisé qu’il n’y a pas de limites à ce que l’on croit pouvoir accomplir.
Le rythme de l'histoire
George Jellinek, ancien animateur de l’émission de radio The Vocal Scene (La scène vocale) a dit : « L’histoire d’un peuple est racontée dans ses chansons. » Il y a plusieurs années, la musique était un moyen essentiel pour les esclaves américains de raconter leur histoire. Elle était le principal outil du mouvement des droits civils pour en exprimer la vision. Si on veut connaître une culture et son peuple, on doit connaître la musique utilisée pour transmettre son histoire. C’est ainsi que la nation d’Israël a utilisé les psaumes. Les histoires et les prières l’ont aidée à se rappeler Dieu, tout particulièrement durant les longues années pendant lesquelles ce dernier a gardé le silence.
L'amour en action
À l’époque de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis, la miséricorde exigeait l’abolition de lois injustes, mais requérait aussi que chacun passe délibérément à l’action. Il fallait plus qu’enlever les signes « Blancs seulement » ou autoriser les Noirs à voter. L’accueil véritable et les bonnes relations exigeaient que les Blancs donnent le coup d’envoi à l’amitié ; et exigeaient aussi que les Noirs prennent (encore et encore) le risque de s’engager dans une amitié et un contexte où ils étaient lésés et exclus. Cela a nécessité de mettre l’amour en action.
Le puissant lion
L’Éthiopie souffre d’un taux dangereusement élevé de mariages d’enfants enlevés (on en estime le taux à 70 pour cent). Plus tôt cette année, sept hommes ont enlevé une jeune fille de douze ans, l’ont battue et l’on forcée à se marier avec l’un d’eux. Elle a réussi à s’échapper et lorsque les hommes l’ont retrouvée, ils ont fait face à de sérieux ennuis. Plusieurs lions s’étaient rassemblés autour de la jeune fille, éloignant ses agresseurs et la protégeant pendant toute une demi-journée. L’agent de police a déclaré : « [Les lions] ont monté la garde jusqu’à ce qu’on la trouve, puis ils l’ont laissée là, comme un cadeau, et sont retournés dans la forêt. »
Avoir Dieu comme trésor
La vie et les comptes bancaires d’Huguette Clark, l’héritière recluse d’une importante fortune provenant d’une mine de cuivre, ont été le sujet de bien des rumeurs et des intrigues. Même si elle possédait des manoirs, de somptueuses demeures ainsi que des appartements new-yorkais huppés, elle vivait dans une chambre d’hôpital, inscrite sous un faux nom. La dernière photo d’elle remonte aux années 30. Elle est morte en 2011, mais continue d’être un objet de fascination pour le public. Les curieux se demandent : Qu’a-t-elle fait de son immense fortune ?
Annoncer la vie
La petite île de Crète était un lieu turbulent. Enfoncée dans le prestige et l’hédonisme jusqu’au cou, elle était l’endroit où les riches allaient s’amuser. Les slogans touristiques du premier siècle auraient probablement ressemblé à ceux de Sin City (Las Vegas, Nevada) : « Ce qui se passe en Crète… reste en Crète. » L’apôtre Paul rapporte les paroles d’un Crétois, disant que la population est formée de « menteurs, méchantes bêtes, ventres paresseux » (Tit 1.12).
Généreux
L’année dernière, des donateurs anonymes de plusieurs villes des États-Unis ont surpris les clients d’un grand magasin par leur générosité. À Omaha, au Nebraska, un directeur de magasin a rapporté combien de clients, venant payer les articles qu’ils avaient fait mettre de côté, ont appris qu’un étranger avait déjà réglé la note pour eux. À Indianapolis, une assistante-gérante a raconté l’histoire d’un père, portant des habits sales et accompagné de trois jeunes enfants, qui s’est rendu au bureau des mises de côté pour faire un paiement, espérant arriver à tout rembourser avant Noël. Toutefois, sa commande avait été entièrement réglée. La même femme qui avait payé pour lui avait donné des billets de 50 $ à plusieurs personnes, en sortant du magasin.
Envoyé
Le frère Colm O’Connell, un prêtre irlandais, s’est rendu au Kenya en 1976 afin de faire du bénévolat en tant qu’enseignant à l’école Saint-Patrick pendant un an. Trente-six ans plus tard, il y est toujours, et il a mis sur pied un programme de course de renommée internationale. De cette école sont sortis cinq champions olympiques, vingt-cinq champions du monde, et plus récemment, David Rudisha au 800 mètres des jeux Olympiques de Londres. Chaque coureur de Saint-Patrick s’engage sur la piste sachant qu’il a été envoyé au même titre que ceux avant lui.
La vraie humanité (encore)
L’année dernière, au sommet international de Doha, capitale du Qatar, où se réunissaient des puissances de la planète, les dirigeants mondiaux ont lancé le projet Educate A Child (instruire un enfant). Le projet vise à nouer des relations entre les nations, à nous amener à reconnaître que nous partageons tous la même humanité et à intervenir pour ceux qui sont exposés au danger. Selon les initiateurs du projet, subventionner la formation des enfants nous mènera à un monde plus pacifique.