JUGEZ BIEN
Après qu’une revue d’actualités nationales a fait paraître en ligne un article nommant ma collectivité au palmarès des dix villes mourantes du pays, des résidants s’en sont offusqués. Ils ont fait connaître leur indignation, en soulignant des preuves du contraire. Un certain résidant s’est donné beaucoup de mal pour réfuter ce dur jugement. Il a recruté des résidants pour qu’ils aillent au centre-ville et apparaissent dans une vidéo présentant la vitalité de notre collectivité. Cette vidéo a capté l’attention du monde entier, et la revue d’actualités a dû reconnaître qu’elle s’était trompée. Cependant, l’organisation qui avait fait la « recherche » a maintenu ses conclusions, même si elles étaient fondées sur des critères limités.
VERS UNE VIE «FACILE»
Les parents tentent-ils trop de faire le bonheur de leurs enfants ? Et cela produit-il l’effet contraire ? Ces questions servent d’entrée en matière à une entrevue avec Lori Gottlieb, auteur d’un article portant sur de jeunes adultes malheureux. Sa conclusion : Oui. Les parents qui refusent de laisser leurs enfants vivre des échecs ou des chagrins leur donnent une idée fausse du monde et ne les préparent pas bien aux dures réalités de la vie d’adulte. Ces jeunes font l’expérience d’un vide et d’angoisses.
LA CONVERSION
Avant de partir en voyage, mon mari et moi allons à la banque pour y changer des dollars américains contre la devise du pays que nous allons visiter, afin de payer nos dépenses pendant que nous serons à l’étranger.
VOIR DE PRÈS ET DE LOIN
Le fait d’avoir deux yeux en bonne santé ne suffit pas à voir clairement. Je le sais par expérience. Après avoir subi plusieurs chirurgies ophtalmiques parce que j’avais la rétine déchirée, je voyais bien des deux yeux, mais ces derniers refusaient de collaborer. L’un d’eux voyait de loin et l’autre voyait de près. Au lieu de travailler ensemble, ils rivalisaient pour la suprématie. Tant que je n’ai pas pu obtenir de nouveaux verres de prescription, pendant donc trois mois, ma vue est restée floue.
ME VOICI !
Dans la salle du tribunal, tandis qu’il attendait que le juge instruise sa cause, Gary a entendu, l’une après l’autre, la triste histoire de gens en train de perdre leur maison. Plusieurs vivaient ce drame comme s’il leur était familier, mais une certaine femme du nom de Leslie semblait déconcertée. Gary sentait qu’elle ne savait pas quoi faire ou vers qui se tourner.
TOUT EST SPLENDIDE
La beauté du motif en dentelle noire sur fond pastel pourpré et orangé a capté mon attention. La complexité du motif fragile m’a amenée à croire qu’il s’agissait de l’œuvre d’un artiste doué. En examinant la photo de plus près, j’ai pu voir cependant l’artiste en train d’admirer son œuvre depuis le coin de la photo. L’« artiste » était un ver, et son œuvre d’art était une feuille partiellement dévorée.
ARRÊTEZ ET VOYEZ
Lorsque mon ophtalmologiste me dit : « Ne bougez plus », j’arrête de bouger. Je n’argumente pas. Je ne le défie pas. Je ne continue pas à bouger dans son dos. Pourquoi ? Parce qu’il est un chirurgien oculaire renommé qui, pour me conserver la vue, a besoin de ma coopération. Je serais folle de ne pas tenir compte de ses directives.
NOUVELLE VISION DU CHANGEMENT
Les gens détestent le changement, me dit-on.
UN MOMENT EXTRAORDINAIRE
Une photo de la navette, et le tour était joué… on avait immortalisé un moment extraordinaire. Le soleil de fin d’été qui se reflétait dans la vague déferlante donnait à l’eau l’aspect d’un or liquide éclaboussant la rive. Si mon amie n’avait pas été là avec son appareil photo, la vague serait passée inaperçue, comme tant d’autres que seul Dieu a remarquées.
LA BEAUTÉ DANS L’ÉGLISE
Lorsque mon mari, Jay, et moi avons décidé de nous bâtir une nouvelle maison, nous n’avons pas recruté des amis ou des proches qui aimaient travailler avec des outils électriques ; nous avons plutôt engagé un entrepreneur qualifié chargé de nous construire quelque chose de fonctionnel et de beau.