DIEU DANS LA TEMPÊTE
Tôt en matinée, le vent s’est levé et la pluie s’est mise à frapper ma maison comme s’il s’agissait de petites pierres. En jetant un coup d’œil à l’extérieur, j’ai vu le ciel d’un gris jaunâtre et j’ai regardé le vent malmener les arbres. Des éclairs, accompagnés de terribles coups de tonnerre, illuminaient le ciel. L’électricité partait et revenait, et je me suis demandé pendant combien de temps le mauvais temps sévirait.
DÉFIS DE TAILLE
Sous les yeux de millions de téléspectateurs, Nik Wallenda a traversé les chutes du Niagara sur un fil de 550 m de long et de 13 cm de diamètre. Il a pris toutes les précautions possibles. Pour ajouter au suspense et au danger que la hauteur et les eaux rapides posaient, un épais brouillard lui cachait la vue, le vent menaçait de lui faire perdre l’équilibre et les embruns des chutes ajoutaient à l’incertitude de son équilibre. Au cœur du danger – et peut-être à cause de lui –, il dit avoir « beaucoup prié » et loué Dieu.
QUI SUIS-JE ?
Il y a des années, l’évangéliste de renom Billy Graham devait prendre la parole à l’Université de Cambridge, en Angleterre, mais il ne se sentait pas qualifié pour s’adresser à de grands penseurs. Il n’avait pas fait d’études supérieures ni fréquenté de collège biblique. Billy a confié à un ami : « Je ne crois pas m’être déjà senti moins à la hauteur et moins prêt à accomplir une mission. » Il a prié Dieu de lui venir en aide, et Dieu s’est servi de lui pour transmettre simplement la vérité de l’Évangile et de la croix de Christ.
UN PÈRE À IMITER
En pensant à mon père, je me remémore ce dicton : « Il ne m’a pas dit comment vivre ; il a vécu, et il m’a permis de le regarder vivre. » Jeune, j’ai vu mon père marcher avec Dieu. Il participait aux services dominicaux, il donnait une étude biblique pour adultes, il contribuait au calcul des offrandes et il était diacre. En dehors de l’église, il défendait fidèlement l’Évangile et il lisait sa bible. Je l’ai vu exprimer son amour pour le Seigneur par des actions visibles.
LE MOYEN D’EN SORTIR
L’autoroute 77, qui traverse les Appalaches en Virginie occidentale, comporte une série de voies de détresse. On trouve celles-ci dans un segment de l’autoroute où l’altitude diminue de presque quatre cents mètres sur une distance de dix kilomètres. Cette descente abrupte, combinée à la sinuosité de la route, peut causer des problèmes aux automobilistes, surtout aux camionneurs.
L’IMPASSE
Lorsqu’une librairie de quartier a réorganisé ses rayons, j’ai remarqué une augmentation du nombre de titres portant sur la sorcellerie. En fait, la partie réservée à la religion était presque devenue une « impasse » entre la lumière et les ténèbres. Les titres chrétiens se trouvaient d’un côté du rayon, et il y avait à peu près le même nombre de livres occultes de l’autre côté.
LES RÈGLES DU DÉSENGAGEMENT
Dans son livre intitulé Throw Out Fifty Things (Jetez cinquante choses), Gail Blanke insiste sur quatre « Règles de désengagement » pour aider les gens à y voir plus clair dans leur vie. En voici la première : « Si elle […] vous pèse, vous encombre ou vous fait tout simplement vous sentir mal avec vous-même, jetez-la, donnez-la, vendez-la, renoncez-y, passez à autre chose. »
ROCHER DE MON REFUGE
Une certaine année, durant mes vacances, je me suis promenée à pied le long de la berge d’un grand lac. En approchant d’un tas de pierres de rivière, j’ai remarqué une petite alcôve entre les pierres et qu’une plante minuscule y avait poussé. Elle semblait avoir absorbé la bonne quantité de lumière et d’eau, sans mentionner la protection. Aucune intempérie ne risquait de froisser ses tendres feuilles.
UNE AFFAIRE À RÉGLER
À 99 ans, Leo Plass a reçu son diplôme de l’Eastern Oregon University. Il avait interrompu ses études en pédagogie dans les années 1930, lorsqu’il avait dû quitter l’université pour gagner sa vie dans l’industrie forestière. Soixante-dix-neuf ans plus tard, il a fini par obtenir les trois unités de valeur nécessaires à l’obtention de son diplôme et a résolu cette importante affaire de sa vie laissée en suspens.
PATRIE CÉLESTE
Au lycée, ma meilleure amie et moi sommes allées faire une chevauchée en après-midi. Nous avons lentement erré dans les champs de fleurs sauvages et les boisés. Par contre, lorsque nous avons voulu diriger les chevaux vers l’écurie, ils sont partis comme deux flèches en direction de la maison. Nos amis équestres savaient que c’était l’heure du repas et d’un bon brossage, qu’ils attendaient avec impatience.