James Banks | Ministères NPQ - Part 15

Our Authors

View All

Articles by James Banks

Toujours à l’écoute

Mon père était peu loquace. Il portait des appareils auditifs parce que toutes ses années passées dans l’armée avaient endommagé son ouïe. Un certain après‑midi que ma mère et moi discutions un peu plus longtemps qu’il ne le jugeait nécessaire, il nous a lancé avec amusement : « Quand je veux avoir la paix et le silence, je n’ai qu’à faire ça », en éteignant du même coup ses deux appareils, puis en joignant les mains derrière la tête et en fermant les yeux avec un sourire serein aux lèvres.

Notre meilleur ami

Lorsque j’avais douze ans, ma famille a déménagé dans une ville du désert. À ma nouvelle école, après mes cours d’éducation physique donnés sous un soleil de plomb, nous courrions nous désaltérer à la fontaine. Étant maigre et plus jeune que mes compagnons de classe, je me faisais parfois pousser à l’écart de la file d’attente. Un jour, mon ami Jose, qui était gros et grand pour son âge, en a été témoin. Il s’en est mêlé et m’a frayé un passage jusqu’à la fontaine à la force de son bras, en déclarant : « Hé ! Vous allez laisser Banks boire le premier ! » Or, je n’ai plus jamais eu de difficulté à boire à la fontaine par la suite.

D’amour et de vieux souliers

Il nous arrive parfois, à ma femme et à moi, de finir les phrases l’un de l’autre. En plus de trente années de mariage, nous avons appris à toujours mieux connaître ce que l’autre pense ou dira. Il n’est pas même nécessaire à chacun de finir ses phrases ; un simple mot ou coup d’oeil suffit à exprimer une pensée.

S’appuyer sur Jésus

Le soir, je dépose parfois la tête sur l’oreiller et je prie en m’imaginant appuyé sur Jésus. Chaque fois, je me rappelle une chose que la Parole de Dieu nous dit au sujet de l’apôtre Jean, par la bouche même de ce dernier, indiquant que Jean était assis près de lui lors de la Sainte Cène : « Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus » (JN 13.23).

Rappelez‑vous quand…

Notre fils a lutté contre un problème de toxicomanie pendant sept ans, une période très éprouvante pour ma femme et moi. En priant et en attendant qu’il se remette, nous avons appris à célébrer de petites victoires. Si rien ne se produisait pendant vingt‑quatre heures consécutives, nous nous disions l’un l’autre : « La journée a été bonne. » Cette courte phrase est d’ailleurs devenue un rappel de la nécessité de remercier Dieu pour son aide dans les moindres choses de la vie.

Quelqu’un à célébrer

De nombreuses scènes de la Nativité illustrent les mages en visite auprès de Jésus à Bethléhem en même temps que les bergers. D’après l’Évangile selon Matthieu, le seul livre biblique où cette histoire nous est racontée, les mages sont pourtant venus auprès de lui ultérieurement. Jésus n’était plus alors dans l’étable d’une auberge, mais dans une maison. Matthieu 2.11 nous indique ceci : « Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. »

Servir Dieu par nos prières

Dieu choisit souvent d’agir au moyen de nos prières pour accomplir son oeuvre. Nous le constatons dans l’exhortation à prier « jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière‑saison » que Dieu a adressée au prophète Élie (JA 5.7). Même si Dieu avait promis la pluie, peu après « Élie monta au sommet du Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux » (1 R 18.42). Puis, tout en continuant de prier, Élie a envoyé son serviteur « sept fois » afin qu’il monte regarder vers la mer pour guetter l’arrivée de la pluie (V. 43).

Des conversations intimes

Vous arrive-t‑il de vous parler à vous‑même ? Parfois, quand je travaille à un projet – généralement sous le capot d’une voiture ‑, je trouve utile de me parler à voix haute pour passer en revue mes options quant au meilleur moyen d’effectuer une certaine réparation. Si quelqu’un me surprend en pleine « conversation », il peut arriver que j’en éprouve un léger embarras – même si la plupart d’entre nous se parlent à eux‑mêmes tous les jours.

Le mal du pays

En entrant dans la pièce, ma femme m’a trouvé avec la tête dans l’horloge de notre grand‑père. « Que fais‑tu là ? » m’a‑t‑elle alors demandé. « Cette horloge sent comme la maison de mes grands‑parents », lui ai‑je répondu d’un air penaud, en en refermant la porte avant d’ajouter : « On pourrait dire que je suis rentré au pays pendant un instant. »

Un amour inépuisable

Lors de l’un de mes derniers vols, l’atterrissage s’est déroulé de manière un peu chaotique. Visiblement, certains passagers étaient nerveux, mais la tension est tombée lorsque deux fillettes assises derrière moi se sont exclamées : « Yé ! Encore ! »