LE BIBLIOBUS
Avant les gadgets électroniques et les distractions d’aujourd’hui, l’arrivée hebdomadaire du bibliobus venait éclairer les longues journées d’été de mon enfance. Ce véhicule aménagé en bibliothèque, dont les livres provenaient de la bibliothèque régionale, desservait divers quartiers afin de permettre à ceux qui n’avaient aucun moyen de transport d’y avoir accès. Grâce au bibliobus, j’ai passé de nombreuses journées estivales à lire avec bonheur des livres auxquels je n’aurais normalement pas eu accès. À ce jour, je suis reconnaissant d’avoir cet amour de la lecture que le bibliobus a fait naître en moi.
PRIVÉS DE LA GLOIRE DE DIEU
Le saut à motocyclette comptait parmi les sports à la mode en Amérique dans les années 1970. Cette mode a atteint le sommet (et le creux) de la vague le 8 septembre 1974. Des milliers de spectateurs s’étaient rassemblés le long du Snake River Canyon dans l’Idaho pour voir si Evel Knievel parviendrait à franchir le gouffre au volant d’une « sky cycle » (moto aérienne) spécialement conçue pour l’occasion. L’expérience s’est néanmoins soldée par un échec. Knievel n’a franchi qu’une partie de la distance avant que son parachute se déploie et qu’il aille atterrir au fond du canyon. Certains spectateurs ont demandé : « Quelle distance au-dessus du canyon a-t-il franchie ? » Cependant, là n’était pas la question. Il ne s’est pas rendu jusque de l’autre côté du canyon, ratant ainsi le but.
FIDÈLE JUSQU’À LA MORT
La Walker Art Gallery à Liverpool, en Angleterre, possède une toile illustrant un soldat romain montant fidèlement la garde dans la ville antique de Pompéi. C’est un soldat romain pris dans les cendres en pleine tenue militaire qu’un archéologue a découvert à Pompéi qui a inspiré cette toile. L’éruption volcanique du Vésuve en l’an 79 a recouvert cette ville de lave, emprisonnant ses habitants et leur culture en un instant. La toile, Fidèle jusqu’à la mort , témoigne de la veille continuelle de la sentinelle même si une mort par le feu est en train d’engouffrer son monde.
LE RÉVEIL
Un certain matin du début de l’automne, tandis que je me rendais au travail avant le lever du soleil, j’ai été surpris de voir un éclair brun devant mes phares et d’entendre ensuite le bruit d’une chose frappant le devant de ma voiture. Je venais de toucher un cerf à 110 km heure ! Je ne l’ai qu’éraflé et ma voiture n’a pas été endommagée (ni le cerf, d’après ce que j’ai pu voir), mais l’incident m’a vraiment secoué. Comme à mon habitude, je me rendais au bureau en conduisant de manière machinale, mais le choc de l’incident a certainement capté mon attention. J’étais maintenant pleinement alerte et occupé à calmer mon cœur, qui s’était emballé. Ce réveil s’est révélé être des plus désagréables.
FAIRE LA DIFFÉRENCE
L’histoire d’Elizabeth était émouvante, pour ne dire que cela. Après avoir vécu une expérience terriblement humiliante au Massachusetts, elle est partie pour le New Jersey afin de se sortir d’embarras. Pleurant malgré elle, elle a à peine remarqué que le car s’était arrêté en cours de route. Un passager assis derrière elle, un parfait inconnu, a commencé à marcher vers la porte du car lorsqu’il s’est soudain immobilisé, s’est retourné et est retourné auprès d’Elizabeth. À la vue de ses larmes, il lui a remis sa bible, en lui disant qu’il pensait qu’elle en aurait peut-être besoin. Il avait raison. Cependant, non seulement avait-elle besoin de la Bible, mais encore du Christ dont celle-ci parle. Elizabeth l’a reçu en résultat de ce simple geste de compassion de la part d’un inconnu qui lui a offert un présent.
NI PLUS NI MOINS
Je lisais quelque chose dernièrement qui disait combien il est facile de déformer le message de la Bible. Il se peut que nous lui fassions dire ce que nous croyons déjà être vrai au lieu de lui permettre de nous parler au moyen du message que Dieu a voulu nous communiquer. Certaines personnes utilisent la Bible pour défendre une opinion, alors que d’autres l’utilisent pour s’attaquer à cette même opinion. Tous la citent afin d’étayer leurs points de vue respectifs, mais tous ne peuvent pas avoir raison.
DES TREMBLES
Durant ma visite de la péninsule supérieure du Michigan, deux arbres ont capté mon attention. Même si les feuilles des arbres d’alentour ne bougeaient pas, celles de ces deux arbres frémissaient à la moindre brise. Je l’ai fait remarquer à ma femme, qui m’a dit qu’ils portaient le nom de trembles. L’effet visuel de ces feuilles frémissantes m’a frappé. Même si les feuilles de tous les autres arbres semblaient calmes et stables, celles des trembles bougeaient, même sous la plus faible brise.
JUSQU’AU BOUT
C’était mon premier jour de classe à l’Institut biblique de Moscou, où j’enseignais à des pasteurs russes. J’ai commencé par demander aux étudiants de se nommer et de me dire où ils œuvraient, mais l’un d’eux m’a choqué en déclarant avec audace : « De tous les pasteurs, je suis le plus fidèle au grand mandat ! » J’ai été pris temporairement de court jusqu’à ce qu’avec le sourire il ajoute : « Le grand mandat dit que nous devons apporter l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre. Je suis pasteur au nord du Cercle polaire, dans un village surnommé ‘‘Le bout du monde !’’ » Toute la classe a éclaté de rire, puis nous avons poursuivi le cours.
VOLER EN SOLO
Les 20 et 21 mai 1927 ont marqué un tournant dans l’histoire de l’aviation lorsque Charles Lindbergh a effectué en solo le premier vol transatlantique sans escale. D’autres vols transatlantiques avaient été réussis par le passé, mais jamais en ayant à ses commandes un pilote volant seul. C’était une réalisation historique. Lorsque Lindbergh a atterri à l’aéroport du Bourget, à Paris, il s’est fait accueillir par des milliers d’admirateurs applaudissant sa réussite. À son retour en Amérique, on l’a honoré encore par des défilés et des prix célébrant son courage et son esprit uniques.
POURQUOI NOUS TRAVAILLONS
Vers la fin des années 1960, Sir Christopher Wren a reçu pour mandat de rénover la cathédrale St. Paul à Londres. Selon la légende, il serait allé visiter le chantier de construction de ce superbe édifice et des ouvriers l’ont reconnu. Wren a fait le tour du chantier, demandant à plusieurs des hommes ce qu’ils faisaient. Un des ouvriers lui a répondu : « Je taille un morceau de pierre. » Un deuxième ouvrier lui a répondu : « Je gagne cinq shillings et deux pennies par jour. » Un troisième avait une perspective différente : « J’aide Christopher Wren à bâtir une cathédrale magnifique à la gloire de Dieu. » Quel contraste dans l’attitude et les motifs de cet ouvrier !