Notre sapin perdait ses pommes de pin et ses aiguilles. Il n’a fallu qu’un seul coup d’œil à l’horticulteur pour m’expliquer le problème. « C’est juste un sapin », m’a-t-il dit. J’avais espéré obtenir une meilleure explication. Ou encore un remède. En haussant les épaules, il m’a répété : « C’est juste un sapin. » Par nature, cet arbre perd ses aiguilles. Il n’y peut rien.

Heureusement, notre vie spirituelle ne se limite pas à des actions ou à des attitudes immuables. Paul souligne cette vérité libératrice en disant au sujet des non-croyants qu’ils ont « l’intelligence obscurcie », qu’ils se ferment à Dieu. Ils ont le cœur endurci par « toutes sortes d’impuretés » et ne recherchent que les plaisirs et la cupidité (ÉP 4.18,19).

« Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ » dit l’apôtre (V. 20), « On vous a enseigné à vous débarrasser du vieil homme qui correspond à votre ancienne manière de vivre » (V. 22). Paul fait remarquer que notre ancienne nature « se détruit sous l’effet de ses désirs trompeurs ». Il ajoute : « On vous a enseigné […] à vous laisser renouveler par l’Esprit dans votre intelligence et à vous revêtir de l’homme nouveau, créé selon Dieu dans la justice et la sainteté que produit la vérité » (V. 22-24).

Puis il émet ces conseils : Arrêtez de mentir, de céder à la colère, de maudire, de voler, en précisant qu’il faut « travailler honnêtement de ses [propres] mains pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin » (V. 28).