En 1889, le projet de construction de résidences privées le plus ambitieux des États-Unis a commencé. On a fabriqué sur place quelque 32 000 briques par jour. Le projet s’est poursuivi jusqu’à la fin des travaux de la « résidence d’été » de George Vanderbilt II, six ans plus tard. Il en a résulté le domaine Biltmore à Asheville, en Caroline du Nord. À ce jour, il demeure la plus grande propriété privée d’Amérique, avec ses 250 pièces (comprenant 35 chambres et 43 salles de bains), d’une incroyable superficie au sol de 16 226 mètres carrés.
Ce projet de construction n’était pourtant rien comparé à celui dont Jésus fait part à ses disciples dans Matthieu 16. Le « Christ, le Fils du Dieu vivant » (V. 16), déclare : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc je bâtirai mon Église, et […] les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle » (V. 18). Bien que les théologiens débattent de l’identité de ce « roc », tous s’entendent sur les intentions de Jésus. Il allait bâtir son Église de sorte qu’elle s’étende jusqu’aux confins de la terre (MT 28.19,20), incluant des gens de toutes les nations et de tous les peuples (AP 5.9).
Le coût de ce projet de construction ? Le sacrifice du sang même de Jésus versé sur la croix (AC 20.28). Comme membres de son « édifice » (ÉP 2.21), rachetés à si grand prix, célébrons son sacrifice par amour et joignons-nous à lui dans cette formidable mission.
Comment l’Église doit-elle refléter Christ ? Quelles sont certaines choses susceptibles de vous empêcher de bien le refléter ?
Agneau de Dieu, merci pour ton sacrifice. Aide-moi à te célébrer dans mon cœur et avec d’autres chrétiens.