J’aime beaucoup jouer au Scrabble. Lors d’une partie, alors que je perdais et qu’il ne restait plus de lettres dans le sac, j’ai formé un mot de sept lettres. J’ai ainsi reçu en bonus cinquante points de même que tous les points des lettres qu’il restait à mes adversaires, me faisant passer de la dernière place à la première. Mes amis ont appelé ce coup un « Katara », d’après mon prénom. Maintenant, quand quelqu’un perd, il entretient toujours l’espoir d’obtenir un « Katara ».

Le rappel d’un événement a le pouvoir de nous remonter le moral et nous procurer de l’espérance. C’est précisément ce que les Israélites faisaient — et que les Juifs font encore aujourd’hui — en célébrant la Pâque. Cette fête commémore ce que Dieu a accompli pour eux lorsqu’ils étaient en Égypte, opprimés par Pharaon et ses chefs (EX 1.6-14). Après avoir crié à lui, il les a délivrés avec puissance.

Des siècles plus tard, nous qui croyons en Jésus prenons souvent la communion en nous remémorant son sacrifice sur la croix, qui nous a délivrés du péché et de la mort (1 CO 11.23-26). Le souvenir des actions empreintes d’amour que Dieu a menées par le passé nous procure l’espérance pour l’avenir.