La volonté de Dieu est parfois difficile à suivre. Il nous demande de bien agir ; de traverser les épreuves sans nous plaindre ; d’aimer les gens étranges ; d’écouter notre voix intérieure : Tu ne dois pas… ; de faire ce que nous préférions ne pas avoir à faire. Nous devons donc nous dire continuellement : « Hé, mon âme, écoute. Garde le silence : Fais ce que Jésus demande de toi. »

« Oui, c’est vers Dieu que mon âme (se tourne) en silence » (PS 62.2 ; Colombe). « Oui, mon âme, fais silence devant Dieu ! » (62.6 ; Colombe.) Ces versets sont à la fois semblables et différents. David parle de son âme, puis à son âme. L’expression « (se tourne) en silence » témoigne d’une décision ferme. Par l’expression « fais silence », David amène son âme à se rappeler cette décision.

David choisit de vivre en silence, dans une soumission tranquille à la volonté divine. Or, c’est aussi notre appel, ce pour quoi nous avons été créés. Nous sommes en paix si nous admettons ceci : « Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (LU 22.42). Voilà notre appel suprême, comme le psalmiste l’a dit : « Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! » (PS 40.9.)

Bien entendu, nous devons toujours solliciter l’aide de Dieu, « [car] de lui vient [notre] espérance » (62.6). Lorsque nous lui demandons son aide, il nous l’accorde. Dieu ne nous demandera jamais de faire ce qu’il ne veut pas ou ne peut pas faire.