Après sa lune de miel de cinq jours, Walter Dixon s’est embarqué pour la guerre de Corée. Moins d’un an plus tard, des soldats ont trouvé son blouson sur le champ de bataille, avec des lettres de sa femme dans ses poches. Des officiers ont informé celle-ci que son mari était mort au combat. En réalité, Dixon était toujours vivant et a passé les deux années et demie suivantes dans un camp de prisonniers. Chaque heure de la journée, il a cherché à rentrer au pays. Il s’est échappé cinq fois, mais s’est toujours fait reprendre. On a fini par le remettre en liberté. Imaginez un peu le choc de le voir revenir chez lui !

Les Israélites savaient ce que c’était que d’être faits prisonniers, d’être emmenés au loin et d’avoir le mal du pays. Ils devaient leur exil à leur rébellion contre Dieu. Ils désiraient ardemment rentrer chez eux, mais ils n’avaient aucun moyen de fuir. Heureusement, Dieu leur a promis de ne pas les abandonner : « [Je] les ramènerai, car j’ai compassion d’eux » (ZA 10.6). Il les délivrerait de leur douleur incessante non pas en raison de leur persévérance, mais de sa miséricorde : « Je les sifflerai […] et ils reviendront » (V. 8,9).

Il se peut que nous nous sentions exilés à cause de nos mauvaises décisions ou d’épreuves échappant à notre volonté. D’une manière ou d’une autre, Dieu ne nous a pas oubliés et il nous appelle. Et si nous lui répondons, nous retournerons à lui – nous rentrerons au bercail.