Un adolescent nommé Aldi travaillait seul dans une cabane de pêche ancrée à environ 125 kilomètres de l’île Sulawesi, en Indonésie, lorsque de forts vents l’ont désancrée et emportée au large. Pendant quarante-neuf jours, Aldi a dérivé. Chaque fois qu’il repérait un navire, il allumait sa lampe pour attirer l’attention des marins. Or, une dizaine de navires sont passés à portée de vue de l’adolescent affamé avant qu’on le secoure enfin.
Jésus a raconté une parabole à un « docteur de la loi » (LU 10.25). Deux hommes en voyage – un sacrificateur et un lévite – tombent sur un blessé en détresse. Plutôt que de lui venir en aide, les deux « [passent] outre ». La parabole ne nous indique pas pourquoi. Étant tous les deux des hommes religieux, ils ne sont pas sans connaître la loi de Dieu qui exige que l’on aime son prochain (LÉ 19.17,18). Il se peut qu’ils jugent la situation trop dangereuse ou qu’ils cherchent à éviter de transgresser les lois interdisant aux Juifs de toucher à un cadavre, ce qui les aurait rendus cérémoniellement impurs et incapables de servir dans le Temple. Par contraste, un Samaritain – un homme que les Juifs méprisent – agit de manière noble. Voyant le blessé, il en prend soin avec altruisme.
Jésus a conclu son enseignement en donnant à ses disciples ce commandement : « Va, et toi, fais de même » (LU 10.37). Puisse Dieu nous disposer à risquer de venir en aide aux gens avec amour.
Soyons toujours prêts à venir en aide à quelqu’un dans le besoin, peu importent sa couleur, sa langue et son pays d’origine.