Depuis quatorze ans, Chirpy le goéland rend visite chaque jour à un homme qui a contribué à la guérison de sa patte cassée. John a attiré Chirpy à lui avec des biscuits pour chien et a pu ensuite le ramener à la santé. Bien que Chirpy ne réside qu’à Instow Beach, dans le Devon, en Angleterre, de septembre à mars, John Sumner et lui n’ont pas de mal à se retrouver. Chirpy vole directement jusqu’à lui dès son arrivée à la plage, lui qui ne s’approche d’aucun autre être humain. Il s’agit certainement là d’une relation peu commune.

Le lien entre John et Chirpy me rappelle une autre relation peu commune entre un homme et un oiseau. Lorsque Dieu a envoyé Élie, l’un de ses prophètes, au désert « près du torrent de Kerith » durant une sécheresse, il a aussi envoyé des corbeaux pour lui apporter à manger (1 R 17.3,4). En dépit de sa situation et de son contexte difficiles, Élie aurait ses besoins en eau et en nourriture comblés. Il est d’ailleurs surprenant que Dieu ait eu recours à des corbeaux pour apporter une nourriture saine à Élie, puisque ce sont des charognards.

Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un homme vienne en aide à un oiseau, mais seuls la puissance et l’amour de Dieu peuvent expliquer que des oiseaux procurent à un homme « du pain et de la viande le matin, et du pain et de la viande le soir (V. 6). Comme Élie, nous pouvons nous aussi compter sur la générosité de Dieu.