Je me suis laissée tomber la tête sur la main en poussant un soupir : « Je sais pas comment je vais arriver à tout faire. » La voix de mon ami a grésillé au téléphone : « Tu dois te reconnaître un certain mérite. Tu en fais beaucoup. » Puis il a énuméré les choses que je tentais de faire – conserver un bon mode de vie, travailler, bien réussir ma maîtrise, écrire et participer à une étude biblique. Je voulais faire tout cela pour Dieu, mais je me concentrais plus sur ce que je faisais que sur la façon dont je m’y prenais, ou peut-être que j’essayais d’en faire trop.
Paul a rappelé aux croyants de Colosses qu’ils devaient vivre de manière à glorifier Dieu. En définitive, ce qu’ils faisaient précisément jour après jour n’importait pas autant que la façon dont ils le faisaient. Ils devaient s’acquitter de leurs tâches en se revêtant « de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience » (COL 3.12), pardonner et, par-dessus tout, aimer et tout faire « au nom du Seigneur Jésus » (V. 17). Ils ne devaient pas séparer leur travail de leur vie de disciple de Christ.
Notre travail compte, mais la façon dont nous le faisons, la raison pour laquelle nous le faisons et la personne pour qui nous le faisons comptent plus. Chaque jour, nous pouvons choisir de travailler de manière stressée ou de manière à honorer Dieu et à illustrer le sens que Jésus donne à notre travail. C’est dans ce dernier choix que nous puisons notre satisfaction.
Nous avons comme but ultime de tout faire pour la gloire de Dieu et non parce que nous nous y sentons obligés.