Milwaukee avec deux objectifs en tête : franchir le fil d’arrivée et le faire en moins de cinq heures. Or, mon temps aurait été exceptionnel si le second segment de 21 km s’était déroulé aussi bien que le premier. La course s’est toutefois avérée exténuante et je n’ai jamais obtenu le second souffle escompté, si bien qu’au fil d’arrivée, ma foulée s’était muée en marche pénible.

La course à pied n’est pas la seule chose à requérir un second souffle, il en va de même aussi pour celle de la vie. Afin de persévérer, les gens fatigués et chargés ont besoin de l’aide de Dieu. À ce sujet, Ésaïe 40.27-31 marie à merveille poésie et prophétie afin de consoler et de motiver les gens qui ont besoin que leur force soit renouvelée pour continuer d’aller de l’avant. Ces paroles atemporelles rappellent aux gens épuisés et découragés que le Seigneur n’est pas insensible à leur sort (V. 27), dont il a parfaitement conscience. Ces paroles, qui sont source de consolation et d’assurance, nous rappellent la puissance infinie et l’intelligence insondable de Dieu (V. 28).

Le second souffle que décrivent les versets 29 à 31 convient en tout point à nos besoins ; qu’il s’agisse d’élever notre famille et de pourvoir à sa subsistance, de vaincre les épreuves physiques et financières qui jalonnent notre vie ou de relever nos défis relationnels ou spirituels malgré le découragement. Voilà le second souffle – la force renouvelée – que le Seigneur réserve à ceux qui se confient en lui.