Récemment, j’ai visité l’Empire State Building avec un ami. La queue semblait courte, juste la largeur de l’immeuble et du coin. En entrant dans l’édifice, nous avons toutefois vu la file s’étirer jusqu’au bout du hall d’entrée, jusqu’au haut de l’escalier et jusque dans une autre pièce. À chaque tournant, une nouvelle distance à parcourir nous apparaissait.
Les parcs d’attractions et thématiques tracent soigneusement le trajet de leurs foules de manière à faire paraître les queues plus courtes qu’en réalité. Il n’en reste pas moins que la déception peut les guetter « au tournant ».
Or, nos déceptions sont parfois bien pires. L’emploi espéré nous échappe ; les amis sur qui nous comptions nous laissent tomber ; la relation romantique à laquelle nous aspirions échoue. Reste que dans ces immenses chagrins, la Parole de Dieu exprime une vérité rafraîchissante au sujet de l’espoir que nous avons en lui : « [L’affliction] produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint‑Esprit qui nous a été donné » (RO 5.3‑5).
Tandis que nous plaçons notre confiance en lui, par son Esprit, Dieu nous murmure la vérité : nous sommes aimés d’un amour inconditionnel et nous serons un jour avec lui, quels que soient les obstacles que nous affrontons. Dans un monde souvent décevant, qu’il est bon de savoir que Dieu nous procure un espoir véritable !
En Christ, le désespéré trouve l’espoir.