En 1968, la veille de Noël, l’Apollo 8 est devenu la première mission habitée à faire le tour de la lune. Comme c’était presque Noël, on a demandé aux trois hommes de l’équipage de dire quelque chose qui marquerait leur mission historique. Dans l’espace, à des milliers de kilomètres de la terre, Genèse 1.1‑10 a été diffusé sur la terre. « Au commencement, Dieu […] » Dans son autobiographie Countdown, Frank Borman, l’un des trois astronautes de l’Apollo 8, explique pourquoi ils ont lu un passage de l’Écriture : « Nous voulions transmettre un autre sentiment : la proximité que nous ressentions avec le Créateur de toutes choses. »
Juda était menacée par une alliance entre Israël et la Syrie (ÉS 7.1,2). Ésaïe qui ne doutait pas de la présence, de la puissance et de la protection divine a dit au roi Achaz en parlant de l’invasion : « Cela n’arrivera pas » (V. 4‑9). À condition toutefois qu’Achaz croit en l’Éternel. Dieu a invité Achaz à demander un signe pour confirmer sa promesse de délivrance. Le roi a refusé, puisqu’il n’avait que faire de croire en Dieu (V. 10‑12). Il est plutôt allé demander de l’aide à l’Assyrie (2 R 16.5‑9). Achaz s’est fié à la puissance humaine pour le sauver plutôt qu’au Dieu Tout-Puissant.
Néanmoins, Dieu lui a donné un signe : « Voici, la jeune fille sera enceinte et elle enfantera un fils, elle lui donnera pour nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) (ÉS 7.14 ; Bible du Semeur). « Emmanuel » révèle un Dieu puissant qui cherche à se rapprocher de son peuple. À un moment critique de l’histoire de Juda, Achaz a refusé de croire en celui qui pouvait réellement le sauver.
Dieu promet aussi d’être présent avec nous. Noël témoigne de l’accomplissement de la promesse de Dieu (MT 1.22,23). En cette période de Noël, approprions-nous cette promesse en déclarant : « Emmanuel, Dieu avec moi ! »