Lorsque j’ai visité Israël, j’ai été surpris par la dimension de la mer de Galilée. Elle est si petite avec ses 21 kilomètres de long et ses 13 kilomètres de large qu’on la qualifierait davantage de lac que de mer. Je pouvais facilement voir de l’autre côté. Comment une tempête sur une si petite étendue d’eau a-t-elle pu effrayer les disciples ? Tu parles d’une tempête dans un verre d’eau. Je me suis moqué de leur peur jusqu’à ce que je vois la grosseur d’un bateau antique.

Un musée près de la mer de Galilée exposait la coque d’un bateau de pêche datant du Ier siècle. Il était semblable à celui que Jésus et ses disciples ont probablement utilisé. Le bateau peu profond à fond plat faisait à peine 8 mètres de longueur et 2 mètres de largeur. Avec treize hommes à bord, il devait s’enfoncer profondément dans l’eau. Même une vague à peine houleuse serait capable de faire chavirer une telle embarcation. J’aurais aussi crié à l’aide à Jésus si je m’étais trouvé au milieu d’une tempête à bord de ce canot.

Le bateau des disciples me rappelle notre fragilité. Nos réalisations peuvent en impressionner certains, mais en notre for intérieur, nous savons tous que notre bateau est petit et peu profond. Une petite tempête suffit pour le faire chavirer.

Êtes-vous heureux de savoir que le Fils de Dieu n’a pas été trop fier pour prendre place dans notre « bateau » ? Il s’est humilié et il s’est fait faible comme nous. Il sait comment on se sent quand on navigue à bord d’un bateau qui coule et il est assez puissant pour le faire flotter. Il ne faut pas minimiser le fait que notre Sauveur n’a pas exercé sa souveraineté sur la tempête à partir des cieux. Il a calmé les vagues alors qu’il se trouvait ici-bas. Lorsqu’« il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! », il se trouvait avec nous (MC 4.39), à l’intérieur du bateau.

Êtes-vous accablé par les tempêtes de la vie ? Invoquez celui qui se tient à vos côtés. Il est Emmanuel, Dieu avec nous.