Lors d’une récente balade en ville, j’ai vu des gens postés à plusieurs coins de rue. Leurs t-shirts propres et coordonnés annonçaient leur but commun : aider les sans-abris. L’un d’entre eux est venu m’expliquer ce qu’ils faisaient. M’étant arrêtée là, sur la rue, mon attention s’est portée sur un sans-abri qui se tenait à quelques mètres de moi. J’ai vu sa tenue débraillée et ses yeux baissés. Bien que les défenseurs des sans-abris faisaient une bonne chose, ils semblaient ne pas se soucier de l’homme. Personne ne lui parlait ni ne lui offrait de nourriture.

Il existe plusieurs organismes ayant pour noble cause de créer un monde meilleur. Il y a toutefois une différence entre faire campagne pour une cause et démontrer de la véritable compassion pour les gens que Dieu place sur notre route (JA 2.15,16).

Dans l’Ancien Testament, Dieu encourage les Israélites à être généreux envers les pauvres (DE 15.7). Plus tard, il dit : « Quand tu moissonneras ton champ, et que tu auras oublié une gerbe dans le champ […] elle sera pour l’étranger, pour l’orphelin et pour la veuve » (24.19). S’ils suivaient les directives de Dieu, ils seraient bénis. Mais ils ne devaient pas prendre soin des indigents dans l’unique but de recevoir de bonnes choses de Dieu. Ils devaient fournir leur aide parce qu’ils ont eu besoin d’aide eux aussi. Esclaves en Égypte, ils avaient été prisonniers dans un endroit hostile (V. 22).

La Bible dit que Dieu est « un refuge » pour les démunis (ÉS 25.4). Et il considère comme une faveur personnelle le fait que nous aidions les pauvres. Jésus a dit : « [J’ai] eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli […] toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites » (MT 25.35,40). En servant les autres, nous servons aussi notre Sauveur.