Nous connaissons tous ce genre d’histoire : un homme quitte sa femme pour une collègue de travail laissant ainsi sa famille désorientée et désillusionnée.

Une femme laisse son mari pour un homme qu’elle a rencontré sur internet ; les membres de sa famille sont tristes et perplexes.

Un couple, pilier de son Église locale depuis longtemps, l’abandonne soudainement pour se joindre à une autre communauté qui vient d’ouvrir ses portes. Son Église locale des dernières années se demande ce qui a mal tourné.

Les membres d’une famille doivent quitter leur communauté (amis, écoles, Église) lorsqu’un changement d’emploi inattendu les oblige à déménager.

Ces histoires ont en commun le mouvement et le bouleversement. De telles circonstances peuvent facilement et à juste titre nous rendre mécontents. Nous sommes troublés par la façon dont notre histoire se développe. La vie telle que nous la connaissons ne nous plait pas. Les choses n’étaient pas censées se passer ainsi…

L’apôtre Paul avait toutes les raisons du monde d’être mécontent. Il a fait naufrage ; il a été battu, fouetté et lapidé ; il a manqué de nourriture, d’eau et de sommeil ; il a été trahi et exposé au froid (2 CO 11.22‑27). Il ne fait aucun doute qu’il a eu du mal à ne pas se laisser aller dans le mécontentement. Mais l’apôtre a écrit ceci : « [J’ai] appris à être content dans l’état où je me trouve » (PH 4.11). Avec l’aide de Dieu, nous pouvons aussi y arriver si nous chérissons nos bénédictions en dépit des circonstances.

Même lors de nos périodes les plus sombres, il est possible de trouver des choses pour lesquelles être reconnaissants – pour le réconfort de Dieu par exemple. C’est avec la pratique que nous parvenons à penser à ce qui est pur et beau alors que nous sommes confrontés à la corruption et à la laideur.

C’est grâce à ce que Dieu nous a donné que nous sommes capables d’être contents à travers nos épreuves. Puissions-nous trouver le repos en lui et prier pour que son règne vienne (MT 6.10).