Eric Liddell, le grand coureur écossais et missionnaire en Chine, a gagné une médaille d’or au 400 mètres des Jeux olympiques de 1924. Il a été acclamé comme un héros national dans son pays et il a reçu des marques d’approbation du reste du monde. Il aurait pu rester chez lui et vivre royalement le reste de sa vie. Au lieu de cela, il a pris un bateau pour la Chine et est mort incognito dans un camp d’internement japonais lors de la Seconde Guerre mondiale. Il a tourné le dos à la reconnaissance de tous… sauf à celle du Sauveur à qui il obéissait.
Naaman était un grand homme qui servait un roi puissant (2 R 5.1), mais il devait aussi obéir à Dieu. Lorsqu’il est allé vérifier si le Dieu d’Israël était capable de le guérir, il s’attendait à rencontrer un autre représentant puissant de Dieu. C’est toutefois un messager qui s’est présenté à lui et non « l’homme » lui-même (V. 10). Les choses ont empiré. On lui a dit de prendre un bain dans un petit fleuve au lieu d’un puissant cours d’eau (V. 12). C’était une insulte à ce grand homme, et cela l’a rendu furieux (V. 11). Ses serviteurs, qui étaient habitués à l’humilité, lui ont expliqué la réalité de la situation (V. 13). Qu’a-t-il fait après avoir été guéri ? Il a remercié et glorifié Dieu et non pas un homme (V. 15).
Élisée savait que Dieu allait répondre à Naaman. Il n’était pas nécessaire d’organiser une grande cérémonie. Seule l’obéissance à la parole que Dieu avait prononcée à travers son prophète suffisait. Par ailleurs, Élisée devait savoir comment les grands hommes s’attendaient à être traités, mais il n’a pas joué ce jeu. Il savait que tout concernait Dieu et sa glorification. Il ne s’est attribué aucun mérite (V. 16).
Comme Eric Liddell et Naaman, puissions-nous trouver la joie et la plénitude en servant et en suivant Dieu à l’aide de sa puissance. Il est digne de notre amour et de notre obéissance totale.
Lisez 1 Corinthiens 1.18-25 et pensez aux raisons pour lesquelles il n’est pas insensé d’obéir à Dieu et à ses voies.