L'art de la joie
Récemment, j’ai téléphoné à un ami qui avait connu énormément d’épreuves et d’abattement. Des gens qui lui sont chers et qu’il aime ont fait des choix qui leur ont causé du tort et lui ont donné des maux de tête. Toutefois, mon ami a répondu au téléphone d’une voix claire.
Un jour pour se reposer
Un certain dimanche, je me tenais près du ruisseau gargouillant qui traversait notre quartier du nord de Londres à savourer la beauté qu’il apporte à notre zone plutôt urbanisée. Je me sentais détendue en regardant cascader l’eau et en écoutant les oiseaux gazouiller. Je me suis interrompue le temps de remercier le Seigneur pour les moyens qu’il emploie afin de nous aider à trouver le repos de notre âme.
Quel ami !
Les soldats qui ont combattu ensemble vous diront que le lien relationnel qui les unit à leurs confrères soldats est incroyablement fort. En fait, certains vétérans affirment que l’amitié qu’ils vouent à leurs camarades vétérans, bien que différente en soi, est aussi importante pour eux que la relation qu’ils entretiennent avec leur conjointe ou conjoint. Cela ne minimise pas l’importance du mariage, mais rend témoignage de la profondeur des amitiés développées dans le creuset du sacrifice.
Le bien ultime
En Jamaïque, mes parents nous ont élevées ma soeur et moi en nous enseignant à devenir de « bonnes personnes ». Sous notre toit, cela voulait dire obéir à nos parents, dire la vérité, réussir à l’école et au travail, et aller à l’église… du moins à Pâques et à Noël. J’imagine que beaucoup de gens adhèrent à cette définition, quelle que soit leur culture. Or, l’apôtre Paul s’est servi, dans Philippiens 3, de la définition qu’en donnaient les gens de sa propre culture pour apporter un enseignement plus important encore.
Apprendre d'un jeune
La semaine dernière, en revenant d’une pratique de soccer, mon fils de 12 ans a consigné ses pensées sur un bloc-notes. Quand il a eu terminé, il me l’a tendu en disant : « Voici ce que j’ai [créé]. »
Faire les premiers pas
Nous avons patiemment aidé notre fils à guérir et à s’adapter à sa nouvelle vie au sein de notre famille. Les traumatismes qu’il a vécus durant son enfance passée en orphelinat lui inspiraient certains comportements négatifs. Or, même si tout cela suscitait énormément ma compassion, je me suis mise à me distancer de lui sur le plan émotionnel. Honteuse de le constater, j’ai parlé de ce combat à sa thérapeute. Et sa réponse pleine de bonté m’est allée droit au coeur : « Avant qu’il soit en mesure de bien agir, il a besoin que vous fassiez les premiers pas… en lui montrant qu’il mérite d’être aimé. »
Fidèle
Ma femme était calme et sincère, le genre de personne qui travaille en coulisses. Elle a été l’enseignante et la mentore d’élèves de son église dans les années 1980 et 1990. Toutefois, elle a choisi de ne pas prendre sa retraite de ce ministère. Durant les 10 dernières années, elle a continué à enseigner et à mentorer les enfants de ses anciens élèves. En tout, elle a oeuvré pendant 40 ans auprès de 2 générations de croyants.
Puis-je le dire ?
L’impression de favoritisme est souvent l’un des plus grands facteurs de rivalité entre frères et soeurs », selon Barbara Howard, pédiatre spécialisée en développement comportemental (« When Parents Have a Favorite Child » ; nytimes.com). En voici un bon exemple : le Joseph de l’Ancien Testament, qui était le fils préféré de son père. Ce fait rendait furieux ses frères aînés (GE 37.3,4), qui en sont venus à le vendre à des marchands en route vers l’Égypte pour prétendre ensuite qu’un animal sauvage l’avait tué (37.12‑36). Les rêves de Joseph ont alors volé en éclats et son avenir semblait désespéré.
Nous avons un Prêtre
L’auteur William Willimon a raconté la fois où il a rencontré une femme atteinte d’un cancer, aux derniers moments de sa vie. Épuisée à force de se battre contre cette maladie, elle s’est cramponnée au crucifix qu’elle avait reçu de sa grandmère lorsqu’elle était fillette. C’était un symbole de ce que Jésus représentait pour elle. Lorsque Willimon est entré dans la chambre, il lui a demandé s’il devait faire venir un prêtre. La femme lui a tendu le crucifix qui arborait le corps de Jésus cloué sur la croix et elle a dit : « Merci, mais j’ai un Prêtre. »
Célébrer la liberté
Après s’être fait enlever, retenir en otage pendant treize jours, puis relâcher, le caméraman-journaliste néo‑zélandais Olaf Wiig a annoncé, en souriant de toutes ses dents : « Je me sens aujourd’hui plus vivant que jamais auparavant. »