Martin Luther a remis en doute cette idée de l’époque médiévale selon laquelle seuls les prêtres, les moines et les soeurs possédaient un appel divin. Il a affirmé que tous les gens qui sont justifiés devant Dieu par le salut en Jésus sont appelés à le servir, peu importe leur travail. C’est ainsi que, « partout dans le monde, on [servira] Dieu, non seulement dans les églises, mais aussi à la maison, dans la cuisine, dans le cellier, dans l’atelier et dans le champ des citadins et celui des fermiers » (traduction libre).
Comment savoir ce que Jésus vous appelle à faire ? Commencez par examiner vos relations à l’église et à la maison. Ces deux appels fondamentaux ont trop de valeur pour être rémunérés. Il ne serait pas approprié pour mon pasteur de me donner une commission pour chaque visiteur que j’amène à l’église. Je n’accepterais pas non plus que ma femme me paie pour être un bon mari. Nous devons nous rappeler de cela si nous perdons notre emploi. Nous serons peut-être au chômage, mais nos appels les plus importants ne changeront pas.
Ensuite, vous devez réfléchir à votre situation. Où en êtes-vous dans votre vie ? Dans quel quartier habitez-vous ? À quelle école ou à quelle communauté appartenez-vous ? Jésus vous y a placé pour une raison : le servir et servir les gens. Comme Dieu l’a dit à son peuple quand il vivait à Babylone : « Recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité, et priez l’Éternel en sa faveur, parce que votre bonheur dépend du sien » (JÉ 29.7).
Finalement, considérez votre carrière. Votre travail actuel ne représente peut-être pas votre emploi de rêve, mais s’il est honorable et qu’il répond à vos besoins ainsi qu’aux besoins de ceux qui sont sous votre responsabilité, il est votre appel divin aussi longtemps que vous y demeurez. Accomplissez-le en y mettant tout votre coeur, comme si vous serviez Jésus lui-même (COL 3.23,24). Et remerciez-le d’avoir pourvu à un travail pour vous !
Êtes-vous insatisfait de votre appel actuel ? Comment pouvez-vous continuer de travailler avec enthousiasme pour Jésus ? Qu’est-ce qui devrait peut-être changer ?