J’ai fait le tri sur mon bureau en soulevant avec soin chaque feuille de papier, pour la énième fois. J’ai cherché dans mes classeurs, dans la bibliothèque, dans les dossiers de mon ordinateur et dans ma boîte de courriels tout en priant avec ferveur pour retrouver le document manquant. Déçue et fâchée, j’ai pris une grande respiration et j’ai informé mon superviseur avant d’écrire à l’auteur du document pour qu’il m’envoie une copie. Mes prières ont été exaucées de façon inattendue lorsque l’on m’a répondu que le document ne m’avait pas encore été envoyé !

Peu de gens apprécient l’échec, mais encore moins l’idée d’admettre leurs faiblesses. La crainte d’être sanctionné ou même de décevoir les autres peut nous mener à agir malhonnêtement lorsque nous manquons notre coup. Dans ces moments, nous croyons à tort pouvoir éviter les conséquences en maquillant la réalité. Toutefois, tromper les gens ne nous mènera qu’à de plus graves péchés et, avec le temps, à la ruine. L’iniquité se développe dans les lieux secrets et « parle au méchant dans le fond de son coeur » (PS 36.2 ; Bible Crampon). Au lieu de croire que ces situations testent notre comportement, nous devons comprendre que Dieu est « la source de la vie » et la lumière qui nous permet de voir (V. 10).

La présence et l’omniscience de l’Éternel nous appellent à être intègres, mais non par crainte qu’il découvre chacun de nos péchés comme s’il était une police cosmique. Au contraire, nous pouvons vivre en étant conscients de son amour bon et fidèle grâce à sa force (V. 6,7,11). « Il tient en réserve le salut pour les hommes droits, un bouclier pour ceux qui marchent dans l’intégrité » (PR 2.7), car il est un Dieu qui récompense les siens et qui désire les bénir. Puissions-nous vivre droitement pour lui par sa compassion qui nous fortifie.