Une élève douée du lycée a demandé à un soldat en visite dans sa classe ce qu’il ferait si on lui donnait l’ordre de faire quelque chose de mal. Puis, elle a rendu sa question plus personnelle. « Et si on vous demandait de tirer sur des personnes innocentes ? »
Alors que l’enseignant retenait son souffle et que les élèves étaient assis sur le bout de leur chaise, le soldat a calmement répondu : « C’est mon devoir d’obéir aux ordres légaux de mes supérieurs, tout comme il est de mon devoir de désobéir aux ordres illégaux. » Ce militaire a compris le principe de l’autorité supérieure.
Il y a longtemps, le roi Saül est devenu envieux du jeune guerrier David. Il a donc ordonné à ses serviteurs et à son fils de le tuer. Jonathan a été sage et a désobéi aux directives de son père en protégeant David du danger (1 S 19.1‑3). Le lendemain « Jonathan parla favorablement de David à Saül, son père » (V. 4). Saül est revenu sur sa décision, du moins pour un temps (V. 6).
Rares sont ceux d’entre nous qui connaîtront une situation aussi extrême, mais il arrive qu’on nous demande parfois d’ignorer notre conscience et les préceptes de Dieu. Le conseil de Pierre aux autorités qui l’ont arrêté nous démontre le courage dont nous devons faire preuve. « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. […] Dieu a élevé [Jésus] par sa droite comme Prince et Sauveur », a dit Pierre même si le conseil voulait le tuer (AC 5.29,31,33).
Faire le bon choix peut nous coûter peu ou très cher. Certains ont même donné leur vie pour avoir résisté au mal. Peu importe ce que nous affrontons, la formule biblique est claire : démontrer du respect, avancer des arguments logiques et suivre Dieu, notre autorité suprême. Puissions-nous dépendre de lui et de sa puissance alors que nous cherchons à faire ce qui est bien aujourd’hui.
(voir v. 33‑40 en particulier.)
Quel choix de conscience devez-vous faire aujourd’hui ? Quelle décision honorera Dieu ?