Les scientifiques ont mené une expérience sociale dans une gare avec deux groupes de navetteurs. Ils ont demandé au premier groupe d’entamer une conversation avec leur compagnon de siège. Ils ont demandé à l’autre groupe de garder le silence. Les navetteurs qui ont parlé pendant le trajet ont dit avoir eu une « expérience plus positive » que ceux qui ne l’ont pas fait. Initialement, les navetteurs croyaient qu’il serait difficile d’entamer une conversation, mais ils ont découvert que la plupart des gens étaient enthousiastes à l’idée de parler.

Il se peut que nous ayons peur que les gens ne veuillent pas parler de la foi avec nous. La menace du rejet, du conflit ou même de la persécution peut être suffisante pour nous faire taire et éteindre les encouragements de l’Esprit de Dieu.

Jonas n’a pas obéi quand Dieu lui a demandé de parler de lui aux habitants de Ninive. La ville avait une réputation trop sulfureuse pour lui ; elle était reconnue pour être « sanguinaire, pleine de mensonge, pleine de violence » (NA 3.1). Toutefois, après un changement d’attitude par immersion (JON 1.15‑17), Jonas a fini par mettre de côté sa réticence et s’est dirigé vers la métropole malveillante. Une fois rendu, il s’est adressé aux foules : « Encore quarante jours, et Ninive est détruite ! » (3.4.) Lorsque les gens entendirent Jonas, ils « crurent à Dieu, ils publièrent un jeûne, et se revêtirent de sacs » (V. 5). Et Dieu a gracieusement choisi de ne pas détruire la ville (2 PI 3.9).

L’Écriture nous révèle que Ninive comptait plus de 120 000 habitants. Je suis encouragée lorsque je pense à la façon dont Dieu a utilisé un prophète réticent pour sauver tant de gens de la destruction. Je prie qu’il m’aide à vaincre ma propre hésitation alors que j’apprends à lui abandonner chaque situation. Je prie aussi qu’il devienne plus facile de parler de ma foi avec la pratique, que cela devienne une expression naturelle de mon amour pour Dieu et de son amour pour tout le monde.