J’ignore si quelqu’un a déjà réussi à ne pas apprécier les éloges. Et s’il les apprécie, il désire les recevoir. Et s’il n’arrive pas à combler ce désir, il en éprouvera une grande tristesse. Ceux qui aiment être acclamés ont l’esprit affamé lorsqu’on les blâme spontanément, mais aussi lorsqu’ils ne sont pas constamment louangés (traduction libre). —Jean Chrysostome

Cette citation d’un dirigeant de l’Église primitive nous démontre que nous pouvons devenir vaniteux lorsque nous recevons des éloges. Et lorsque nous obtenons un succès, nous en voulons davantage. Devrions-nous donc ignorer les mots gentils et les éloges qu’on reçoit ? Non, mais lorsque cela arrive, il est essentiel de reconnaître que Dieu est digne de toute notre adoration.

Esdras a parlé d’une période où les Lévites louaient Dieu. « Ils chantaient, célébrant et louant l’Éternel par ces paroles : Car il est bon, car sa miséricorde pour Israël dure à toujours ! Et tout le peuple poussait de grands cris de joie en célébrant l’Éternel, parce qu’on posait les fondements de la maison de l’Éternel » (ESD 3.11).

Peut-être que vous vous dites : « Un instant, les Israélites qui sont revenus de la captivité n’ont-il pas reconstruit les fondements du Temple de leur propre sang, sueur et larmes ? » Eh bien, oui… et non.

Au lieu de se glorifier les uns les autres de leur travail bien fait, ils ont compris que la source de leur réalisation, c’est-à-dire celui qui a pourvu à leurs besoins et leur a donné les moyens de faire le travail, était Dieu. Le peuple offrait des « holocaustes » à l’Éternel avant que les fondements du Temple soient posés (V. 2‑6). De même, ils offraient maintenant des sacrifices de louanges !

Voici un bel exemple à suivre quand nous recevons des propos élogieux (des louanges) pour nos accomplissements : remercions Dieu humblement et rendons-lui toute la gloire, « [car] il est bon » (V. 11).