Chaque année, la Lake Superior State University aux États-Unis publie une liste de mots agaçants qui devraient être bannis. Au premier rang de leur liste de 2013 se trouve selfie, un terme qui a reçu plus de nominations qu’aucun autre. Twerking, hashtag et twittersphere sont d’autres termes qui ont reçu beaucoup de votes. Cette liste me rappelle que la langue est en perpétuel changement et qu’elle peut nous persuader, nous impressionner ou nous agacer.
Quels termes aimeriez-vous bannir de votre vie ? Si Jacques avait fait une liste, confiance en soi ferait probablement parti de ses choix. Après avoir encouragé les croyants en Jésus à se rapprocher de Dieu et à ne pas juger les autres (JA 4.1‑10), Jacques a décrit l’orgueilleux qui est loin de Dieu :
Il est plein d’assurance. « Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année » (V. 13).
Il est égocentrique. « [Nous] trafiquerons, et nous gagnerons ! » (V. 13.)
Il est fils de ses oeuvres et ignore ce que l’avenir lui réserve. « Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! Car, qu’est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît » (V. 14).
Sa suffisance l’empêche de percevoir les limites de sa vie. Il a désespérément besoin d’une perspective qui est centrée sur Jésus et qui influence toute sa vie (V. 15).
La confiance en soi n’est pas mal en elle-même, mais la suffisance révèle un manque de confiance en Dieu et de dépendance envers lui. Puisse notre confiance provenir de notre relation avec Jésus et de tout ce qu’il a fait pour nous et non de ce que nous avons fait ou accompli. Ce n’est qu’en nous humiliant devant Dieu que nous acquerrons une confiance divine qui n’a pas besoin d’être bannie ! (V. 10).
Dans quelle(s) situation(s) avez-vous de la difficulté à ne pas être suffisant ? Comment remplacerez-vous cette suffisance par une confiance et une dépendance qui honorent Dieu ?