Durant le long et rigoureux hiver d’Alaska, les forestiers du Denali National Park patrouillent la région sauvage, vaste et enneigée accompagnés d’équipes de chiens de traîneau. Une patrouille de traîneau à chiens peut durer jusqu’à six semaines, et les chiens sont toujours prêts à partir.

Les huskies d’Alaska ne vivent que pour courir et tirer. Le seul problème avec ces boules de poils énergiques, c’est qu’elles ne savent pas quand s’arrêter. Les forestiers du parc doivent les faire s’arrêter et se reposer, sinon, ces bêtes courraient jusqu’à s’effondrer de fatigue et même jusqu’à mourir.

Les chiens de traîneau nous rappellent notre besoin de prendre une pause. Il nous arrive tous d’avoir besoin de nous arrêter, de nous reposer et de reprendre des forces. Le terme biblique de ce processus est « sabbat ». Jésus nous a expliqué que le sabbat « a été fait pour l’homme » et non pour être une loi religieuse oppressante (MC 2.27). Il a aussi dit, en parlant de lui-même, que « le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (V. 28).

Les premières pages de l’Écriture semblent aussi indiquer que le sabbat a été conçu pour nous rappeler ce qui est plus important que le repos pour l’humanité. Après avoir créé le monde, Dieu « se reposa au septième jour » (GE 2.2). Cela ne veut pas dire que Dieu était épuisé et qu’il avait besoin d’un jour de congé. Les théologiens nous expliquent que Dieu s’est reposé en habitant dans le royaume qu’il avait achevé, en en jouissant et en régnant sur lui.

Pratiquons donc le sabbat et arrêtons-nous pour apprécier ce repos tant espéré. Ce faisant, rappelons-nous aussi de tout ce en quoi il consiste ; en plus du repos, c’est une façon de reconnaître celui qui dirige notre monde. C’est aussi une façon essentielle d’attendre avec impatience le jour où Dieu viendra sur terre pour habiter parmi son peuple une fois de plus, comme il l’a fait la première fois qu’il s’est reposé (AP 21.2,3).