Rendre le bien au suivant : celui pour qui on a fait une bonne action en fait une à son tour pour une personne autre que le bienfaiteur d’origine. Malheureusement, dans notre monde déchu, il nous arrive de rendre le mal au suivant en blessant quelqu’un dans le but de nous venger des offenses qu’une autre personne nous a autrefois fait subir.
Dans 1 Samuel, Jonathan nous prouve qu’on peut choisir de bien agir envers les gens malgré nos blessures du passé. Jonathan avait été victime de plusieurs injustices de la part de son propre père. Premièrement, les préoccupations de son père – le roi Saül – lui avaient laissé peu de temps pour penser à son fils. Il semble même qu’il ne l’ait pas remarqué quand son fils s’est esquivé du camp pour s’aventurer en territoire ennemi (1 S 14.2‑4).
En une autre occasion, Saül a donné l’ordre de faire mourir Jonathan parce qu’il avait mangé un peu de miel. « [Me] voici, je mourrai », a répondu Jonathan à son père (V. 43). « Oui, certainement, tu seras puni de mort, Jonathan ! Que Dieu me punisse très sévèrement si je te laisse en vie » (V. 44 ; Semeur). Saül avait l’intention de faire exécuter son fils et n’est revenu sur sa décision que lorsque ses soldats ont protesté (V. 45).
Cependant, même lorsque le roi Saül a voulu mettre à mort David, le meilleur ami de Jonathan, ce dernier n’a pas rendu le péché de son père au suivant. Contrairement à Saül, il a choisi de croire que « rien n’empêche l’Éternel de sauver », et il lui a fait confiance (V. 6).
Grâce à sa foi en Dieu, Jonathan s’est courageusement rendu sur le territoire de ses ennemis pour aider son peuple à les vaincre. Comme Jonathan, vous et moi pouvons laisser nos souffrances derrière nous et nous fier à notre Dieu, tandis que nous lui obéissons. Rendre le mal au suivant inflige des blessures aux autres. Faisons plutôt confiance à Dieu en cherchant à aider les autres.
Y a-t-il quelqu’un à qui vous devez offrir une bénédiction au lieu d’une insulte ? Pourquoi le fait de nous accrocher au passé nous détruit-il ?