Le livre de Paulo Coelho, Le Pèlerin de Compostelle, raconte l’histoire de Coelho, alors qu’il entreprend le pèlerinage bien connu de Camino, entre la France et l’Espagne, accompagné d’un guide. J’ai acheté le livre, mais je ne m’attendais pas à y trouver ce que j’y ai lu.

« Il existe fondamentalement deux forces spirituelles à nos côtés », dit le guide à Paulo au début de son voyage, « un ange et un démon. L’ange nous protège toujours, et c’est un don divin […] Le démon aussi est un ange, mais il est une force libre, rebelle. » Sachant que Coelho n’est pas chrétien, j’étais curieux d’en savoir plus.

Après avoir admis que le démon est un être rusé, le guide continue en disant à Coelho que ce démon en connaît beaucoup sur le monde et qu’il est donc une bonne source d’information. « [Le] seul moyen de connaître notre Messager, dit-il, est de nous en faire un ami. En écoutant ses conseils, en l’appelant à l’aide lorsque c’est nécessaire ». Puis le livre offre quelques conseils au lecteur sur la façon de prendre contact avec son propre démon.

Je n’ai pas poursuivi ma lecture.

Soyons clairs : Le diable et ses compagnons démoniaques ne sont pas des messagers avec qui se lier d’amitié, mais des forces auxquelles il faut résister (JA 4.7). Le diable n’est pas le détenteur de la vérité, mais l’auteur du mensonge (JN 8.44). Bien qu’il puisse se présenter comme un être bienveillant, ce n’est qu’un déguisement (2 CO 11.14). Loin de vouloir notre bien, il souhaite notre mort et notre destruction (JN 10.10).

Jésus a rencontré des gens qui écoutaient le diable. Après avoir suivi les conseils du diable, ils ont commencé à l’imiter (8.38,41) et ont refusé d’écouter la vérité (V. 43), ce qui les a amenés à commettre un meurtre (V. 40,44).

Le conseil du Pèlerin de Compostelle est au mieux naïf et au pire diabolique. Heureusement, Jésus – la vérité même – est prêt à nous guider (V. 38 ; 14.6).