Faisant la queue pour profiter d’une attraction à Disneyland, j’ai remarqué que la plupart des gens parlaient et souriaient au lieu de se plaindre de la longue file d’attente. Du coup, je me suis demandé ce qui leur rendait cette attente agréable. Il semble que cela ait été attribuable au fait que très peu de gens s’y soient trouvés seuls. Ils partageaient l’expérience entre amis, proches, membres d’un même groupe et en couple, ce qui était très différent de faire la queue tout seul.
La vie chrétienne est censée être vécue en compagnie d’autres personnes, et non seul. Hébreux 10.19‑25 nous exhorte à vivre collectivement avec d’autres disciples de Jésus. « [Approchons‑nous] donc avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi […] Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à l’amour et aux bonnes oeuvres » (V. 22‑25). Ensemble, nous pouvons nous rassurer et nous affermir les uns les autres, en nous exhortant réciproquement (V. 25).
Même nos périodes les plus pénibles peuvent devenir un important segment de notre parcours de foi lorsque d’autres le partagent avec nous. N’affrontez donc pas la vie en faisant cavalier seul. Voyageons plutôt ensemble.
thierryhirschy on 21 août 2016 à 6:28
Ma nièce me disait ce dimanche combien le fait d’aller à l’Église lui devenait difficile, car honteuse d’être assimilé à des chrétiens de nom au comportement déraisonnable. Je la comprends. J’ai essayé de lui dire que les premiers chrétiens n’étaient pas mieux et que c’est au milieu d’eux que le mécanisme de la sanctification joue à plein. On apprend la patience, la persévérance, l’amour ; on est exhorté, enseigné etc. Mon collègue me disait un jour que l’Église ressemble à une rame de métro… une fois les portes fermées on se retourne et aperçois avec qui on fera route.