Après avoir campé près du mont Sinaï pendant deux ans, les Israélites allaient enfin entrer en Canaan, le pays que Dieu leur avait promis. Il leur a demandé d’envoyer douze espions pour évaluer le pays et ses habitants. En voyant la force des Cananéens et la taille de leurs villes, dix d’entre eux ont dit : « Nous ne pouvons pas ! » et deux ont dit : « Nous pouvons ! »
À quoi cette différence tenait‑elle ? Alors que les dix ont comparé les géants à eux‑mêmes et que ceux‑ci leur ont semblé plus grands qu’eux, les deux autres – Caleb et Josué – ont comparé les géants à Dieu, ramenant ceux‑ci à leur taille réelle : « [L’Éternel] est avec nous, ne les craignez point ! » (NO 14.9.)
L’incrédulité nous empêche toujours de vaincre les difficultés, les villes imprenables et les géants. Elle nous amène à nous en inquiéter, à les ruminer, à les mesurer selon de simples ressources humaines.
Bien qu’elle n’amène personne à minimiser les dangers et les difficultés propres à toute situation, la foi permet cependant de s’en détourner au profit de Dieu et de compter sur sa présence et sa puissance invisibles.
Quels sont vos « géants » ? Une habitude invétérée ? Une tentation irrésistible ? Un mariage pénible ? Un fils ou une fille toxicomane ?
Si l’on se compare à ses difficultés, on y perdra toujours. Par la foi, on se détourne de l’ampleur de la tâche pour se tourner vers la grandeur d’un Dieu tout‑puissant et omniprésent.
mes « géants » me font peur.
thierryhirschy le 20 août 2016 à 5:17
J’avais besoin de cela en ce début d’année scolaire où les choix dans le ministère sont souvent en fonction de notre zone de confort… (Pardon Seigneur) je vais devoir les regarder avec la perspective de Dieu désormais.