Albert Einstein a remis en question les théories scientifiques de l’époque quand il a présenté sa théorie de la relativité, une idée complexe qui défiait l’entendement. Pratiquement personne ne pouvait la comprendre. Par exemple, en 1919, on a demandé au mathématicien Sir Arthur Eddington s’il était vrai que seules trois personnes sur terre comprenaient la théorie de la relativité. Il a répondu : « Qui est la troisième ? » Bonne question !
Dans Matthieu 16, Jésus met les disciples au défi en leur posant la question : « Qui suis-je au dire des hommes » ? Ils répondent que les gens croient qu’il est Jean, Élie ou l’un des prophètes (V. 13,14). Mais ce que Pierre répond est encore plus étonnant : il affirme ce que peut-être personne d’autre ne comprenait à l’époque, que Jésus est « le Christ, le Fils du Dieu vivant » (V. 16). Le Sauveur répond à Pierre que cette vérité lui a été révélée par Dieu lui-même (V. 17). L’identité de Jésus en tant que Messie et Fils de Dieu était et est une révélation qui nous vient d’en haut !
Malheureusement, il est rare que je m’émerveille devant cette vérité autant que je le devrais. Au fil de nombreuses années, je me suis habitué à dire que « Jésus est Seigneur » et qu’il est le « Fils de Dieu ». Ce sont des expressions qui viennent facilement à la bouche des chrétiens de longue date. Cependant, il est parfois bien de prendre du recul et de nous rappeler ce que ces paroles signifient et expriment – rien de moins qu’une révélation du plus haut degré. Oui, ce sont des choses qui devraient nous remplir d’admiration et d’émerveillement !
Nous devrions y réagir avec étonnement, comme le centenier au pied de la croix (MT 27.54) ou Marie de Magdala lorsqu’elle a été la première à voir Jésus après sa résurrection, le dimanche de Pâques (JN 20.16). Puissions-nous être émerveillés en considérant tout ce que Dieu nous a révélé !
Certaines expressions chrétiennes sont-elles devenues des clichés pour vous ? Comment pouvez-vous empêcher ce fait de se produire et garder votre capacité d’émerveillement devant l’identité de Jésus ?