Beaucoup de chrétiens connaissent l’hymne « Comme un fleuve immense. » On lit au premier vers : « Comme un fleuve immense est la paix de Dieu. » Pour la plupart d’entre nous, la paix ne ressemble pas à un fleuve puissant, mais plutôt à une plume qui vole au gré des préoccupations et des soucis de la vie. Pour moi, m’accrocher à la foi au milieu de la tourmente, c’est comme essayer d’attraper une particule de poussière qui flotte dans l’air !
Dans Colossiens 3, Paul parle cependant d’une paix différente, d’une paix qui règne : « [Que] la paix de Christ […] règne dans vos coeurs ». Le terme dont il se sert pour « règne » est le même que celui qui était jadis utilisé par les juges de concours et indique l’autorité et le pouvoir. Ne serait-il pas merveilleux de connaître ce genre de paix, une paix qui n’est pas facilement reléguée au second plan, mais qui règne dans notre coeur et sur notre vie ?
Paul affirme que cette paix s’acquiert au moyen de certaines disciplines spirituelles qui nous sont bien connues : lire et méditer les Écritures, adorer Dieu et lui rendre grâces (V. 16,17). Il mentionne toutefois une autre discipline que nous négligeons souvent : fraterniser. Cette paix qui règne est enracinée dans notre appel en tant que membres de l’Église. Son enseignement se conforme d’ailleurs à celui d’Éphésiens 4.11‑16, c’est‑à-dire que nous acquérons de la force contre les épreuves lorsque nous nous investissons dans le corps du Christ.
Si nous désirons obtenir le genre de paix que Paul décrit, une paix qui règne, qui reste dans notre vie en toutes circonstances, il est important que nous entretenions une relation avec les autres croyants en Jésus. La paix ne concerne pas que moi seul, elle nous concerne tous !
Quelle est la relation qui existe entre pratiquer des disciplines spirituelles et éprouver un sentiment de paix ? Que signifie pour vous la poursuite de disciplines spirituelles, non seulement sur le plan individuel, mais aussi collectif ?