Le pouvoir des mots
Nelson Mandela, qui s’est opposé au régime de l’apartheid en Afrique du Sud et que l’on a emprisonné pendant près de trois décennies, connaissait le pouvoir des mots. On le cite souvent de nos jours, mais à l’époque de sa détention, on évitait de le citer par crainte de représailles. Une décennie après sa remise en liberté, il a déclaré : « Je n’ai jamais eu pour habitude de parler à la légère. Si vingt‑sept années en prison m’ont appris une chose, c’est bien à utiliser le silence de la solitude pour comprendre à quel point les mots sont précieux et les paroles peuvent influencer la façon de vivre et de mourir des gens. »
Examen de conscience
Yed Anikpo a créé une application mobile appelée Heartpoints pour aider les chrétiens à suivre leurs progrès spirituels. Les utilisateurs de l’application peuvent passer en revue leur historique quotidien pour se réjouir de leurs victoires ou se repentir de leurs péchés. Selon Anikpo, « Heartpoints peut nous aider à définir ce qui constitue notre marche aujourd’hui, afin de l’examiner et de l’utiliser pour éclairer […] notre pèlerinage de demain. »
Quand tout va mal
Les premières paroles que beaucoup de gens aiment citer lorsque le malheur frappe sont : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon ses desseins » (Ro 8.28). C’est néanmoins difficile à croire quand on est dans le creux de la vague. Je me rappelle un homme qui venait de perdre son troisième fils de suite et l’avoir écouté s’en plaindre ainsi : « En quoi cette tragédie pourrait‑elle concourir à mon bien ? » N’ayant aucune réponse à lui donner, je suis resté assis là à pleurer en silence avec lui. Plusieurs mois après, il a exprimé sa gratitude : « Ma tristesse me rapproche de Dieu. »
La source
Au cours des deux dernières années, j’ai servi dans une Église qui se trouvait au coeur du milieu urbain d’une grande ville. C’était une oeuvre difficile qui nécessitait une profonde compassion et un coeur ouvert aux autres, des choses qui ne me viennent pas naturellement. Je me sens souvent terriblement sous-qualifié et je me demande comment faire pour être la personne gracieuse et compatissante que j’ai besoin d’être.
Accompagner
Lorsqu’un cancer du sein a été diagnostiqué chez ma soeur Carole, notre famille s’est inquiétée pour elle. Ce diagnostic, avec l’opération et les traitements associés, nous a amenés à craindre pour le bien‑être de Carole et nous a poussés à prier pour elle. Au cours des mois qui ont suivi, Carole nous a tenus au courant des défis qu’elle avait à surmonter en toute honnêteté. Nous avons néanmoins tous célébré l’annonce de la réussite de l’opération et des traitements. Carole avait amorcé sa convalescence !
Rester vigilant
L’auteur et conseiller-média Phil Cooke était en voyage d’affaires à Calgary au Canada. À plus de 1 600 kilomètres de chez lui, il croyait se promener incognito jusqu’à ce que quelqu’un lui tape sur l’épaule et lui demande : « Êtes-vous Phil Cooke ? » L’homme qui venait de l’interpeller avait lu ses livres et le suivait sur les médias sociaux. Phil n’était pas en train de faire quelque chose qui aurait pu nuire à sa réputation, mais l’interaction lui a rappelé les regrettables histoires de cadres supérieurs, pasteurs, politiciens et autres qui ont enfreint des règles morales lorsqu’ils croyaient que personne ne les voyait.
Éteignez tout !
Lorsque nos enfants étaient jeunes, nous sommes tous allés rendre visite à nos grands‑parents dans le nord du Wisconsin. Là‑bas, la télévision ne captait pas très bien les ondes, mais comme ils n’accordaient pas une grande priorité aux émissions télévisées, cette mauvaise réception leur importait peu. Après avoir vu notre fils Scott tripoter la télévision pendant un moment, celui-ci a demandé avec contrariété : « Qu’est‑ce que vous faites si vous ne captez qu’une seule chaîne et vous n’aimez pas ce qu’elle présente ? »
L’histoire de trois hommes
Il était une fois trois hommes qui servaient la même communauté – Gaïus, Diotrèphe et Démétrius.
C’est ce qu’on fait
Lieutenant en second durant la Seconde Guerre mondiale, mon père a été gravement blessé lorsqu’une balle l’a atteint à la jambe tandis qu’il menait ses hommes sur la Colline 609 en Afrique du Nord. Il n’a jamais retrouvé toutes ses capacités physiques par la suite. Je suis né plusieurs années après ; et quand j’étais jeune, je ne savais même pas qu’il avait été blessé. Je l’ai appris plus tard, lorsque quelqu’un me l’a dit. Même si sa jambe lui faisait continuellement mal, mon père ne s’en est jamais plaint et ne s’est jamais servi de cette excuse pour s’éviter de pourvoir aux besoins de notre famille.
Une longue attente
Il y a 40 ans, alors que le village où habite Ho Van Thanh croule sous le poids de la violence qui fait rage au Vietnam, sa femme et deux de ses enfants périssent dans une explosion. Rempli de crainte et de désespoir, Thanh ramasse son fils nouveau-né Ho Van Lang et s’enfuit dans la jungle. Pendant quatre décennies, le père et le fils se tiennent loin de la civilisation et vivent de ce que la terre leur offre. Plus récemment, des villageois partis en exploration à environ 40 km de chez eux sont tombés sur le duo. Thanh, maintenant âgé de 82 ans, était très malade, et les villageois sont venus à son secours.