Lorsque j’ai déménagé près de la grande ville où j’habite maintenant, j’étais nerveuse à l’idée de conduire sur des routes qui m’étaient alors inconnues. Mon rythme cardiaque augmentait lorsque je m’engageais dans la circulation dense. Je redoutais de me trouver coincée entre des gros camions et d’autres véhicules. Les voitures et les camions qui me dépassaient me donnaient l’impression que je devais accélérer. Durant ces moments stressants, j’agrippais si fermement le volant que mes jointures en devenaient blanches.
Il est possible que nous réagissions généralement de la même manière aux stress de la vie. Souvent, nous serrons les dents et nous comptons sur notre propre détermination pour accomplir une tâche.
David agi différemment lors de sa rencontre angoissante avec Goliath. Puisqu’il comptait sur Dieu plutôt que sur lui-même, il a dit au roi Saül : « L’Éternel, qui m’a délivré [des animaux sauvages], me délivrera aussi de la main de ce Philistin » (1 S 17.37). Se confiant en Dieu plutôt qu’en ses propres forces, David a refusé de porter l’armure encombrante offerte par Saül, et est parti au combat en prenant avec lui seulement cinq petites pierres et une fronde (v. 40). David, s’appuyant sur Dieu, a ignoré les insultes du géant Goliath et lui a répondu : « [L’Éternel] te livrera entre mes mains […] Car la victoire appartient à l’Éternel » (v. 46,47).
Lorsqu’il s’est engagé dans la bataille, David n’a ni tremblé de peur ni agrippé désespérément son arme ; « David courut sur le champ de bataille à la rencontre du Philistin » (v. 48). Puisqu’il était assuré de la présence et de la puissance divines, David était rempli de courage. En définitive, Dieu s’est servi de David pour vaincre Goliath, et son triomphe a proclamé haut et clair que « l’Éternel sauve » (v. 47).
Aujourd’hui, nous savons avec assurance que nous sommes le peuple de Dieu et qu’il veillera sur nous dans chacune de nos batailles (Ro 8.37‑39). Plutôt que de réagir avec crainte aux situations préoccupantes, affrontons-les avec assurance, puisque nous savons que Dieu est pour nous (Ps 118.6).
Pourquoi doutons-nous parfois de la présence et de la puissance de Dieu durant les épreuves ? Comment les situations inquiétantes peuvent-elles faire progresser notre marche avec Dieu ?