Un matin
Les jours qui ont grandement marqué le monde sont peu nombreux. Pour ce qui est de ma vie, je pense au 11 septembre, à la chute du mur de Berlin et peut-être à quelques autres. Malgré tout, nous nous conduisons aujourd’hui comme nous le faisions avant ces événements.
Un père qui court
Chaque jour, un père s’étirait le cou pour voir la route qui s’étendait au loin, dans l’attente du retour de son fils. Et chaque soir, il allait se coucher déçu. Un jour, par contre, une silhouette solitaire s’est dessinée à l’horizon, contre le ciel cramoisi. Se pourrait‑il que ce soit mon fils ? s’est demandé le père. C’est alors qu’il a reconnu sa démarche nonchalante. Oui, c’est sûrement mon fils !
Le monde de Dieu
Je savais que mon fils aimerait recevoir une carte du monde pour son anniversaire. Après en avoir cherché une, j’ai trouvé un tableau coloré des continents, qui incluait des illustrations propres à chaque région du globe. Un porte-queue papillonnait sur la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Des montagnes cascades couvraient tout le Chili. Un diamant ornait l’Afrique du Sud. J’en étais ravie, mais je me suis interrogée au sujet de la légende apparaissant au bas de la carte : Our World (Notre monde).
Porter sa croix
On a diagnostiqué un cancer des ovaires chez ma femme en octobre 2012. J’ai parlé à un ami des défis que cette situation me posait. Alors que nous parlions, il m’a gentiment exprimé que cette difficulté est la croix que je dois porter. « Porter sa croix » signifie vivre avec une maladie, un enfant handicapé, des problèmes financiers ou avec n’importe quelle circonstance difficile de la vie. Mais quand Jésus nous dit de porter notre propre croix, fait-il référence aux fardeaux de la vie ?
Plus vite que le guépard
Le majestueux guépard africain, connu pour sa capacité à atteindre les 112 kilomètres par heure lorsqu’il sprinte, ne réussit pas aussi bien sur une longue distance. Or, la chaîne BBC a rapporté dans son journal télévisé que quatre membres d’un village du Nord‑Est du Kenya étaient parvenus à parcourir 6,5 km plus rapidement au pas de course que deux guépards.
Un homme innocent
Le 15 avril 1865, membres de la famille, médecins et dignitaires sont rassemblés autour du lit du président américain Abraham Lincoln. Ce dernier est inconscient et sur le point de mourir d’une blessure par balle qu’un assassin a tirée sur lui.
Nous formons une collectivité
On a diagnostiqué la maladie de Parkinson chez la femme d’un pasteur. Or, cela a placé la famille dans une situation difficile et stressante. Le pasteur s’est demandé comment il allait pouvoir prendre bien soin d’elle alors qu’il avait encore des responsabilités à assumer envers sa famille spirituelle de l’Église. Il n’a toutefois pas eu à s’en préoccuper, car des membres de l’assemblée lui ont proposé leur aide pour les repas et certains soins à donner à sa femme.
Élégante, non pas séduisante
Une amie m’a fait part de ceci récemment : « Le nombre élevé de prédications sur l’habillement des femmes a été dévastateur. On jette subtilement le blâme de la convoitise des hommes sur les femmes. Les hommes devraient assumer la responsabilité de leur convoitise, et les femmes devraient être libres de porter ce qu’elles veulent. » Cela m’a porté à réfléchir.
Au travail
Nous avions un souper de groupe suivi de témoignages sur un Dieu qui aime assez son peuple pour lui transmettre ses rêves. Nous avons entendu parler d’un complexe d’appartements pour mères célibataires, d’une grange aménagée pour les mariages et de terrains de camping chrétiens, de la fondation d’une nouvelle église locale. Le point commun entre ces réalisations était le désir de voir le nom de Dieu devenir grand grâce à chaque pas de foi.
Les meilleurs trous de pêche
Mon ami Gus est décédé il y a quelque temps. Gus était un compagnon de pêche à la truite. Les week-ends, on pouvait généralement le trouver à bord de sa petite embarcation sur un lac à proximité de chez lui, où il taquinait la truite. J’ai reçu un jour une lettre de sa fille Heidi. Elle me disait qu’elle parlait du ciel à ses petits‑enfants depuis que le Seigneur avait rappelé Gus à lui. Son petit‑fils de 6 ans, qui aime également pêcher, a expliqué sur un ton songeur à quoi ressemblait le ciel et ce que papi Gus y faisait : « C’est vraiment beau et Jésus montre à papi Gus où se trouvent les meilleurs trous de pêche. »